La piqûre de rappel a eu lieu à Oyonnax

Par Rugbyrama
  • Benjamin Botica (Oyonnax)
    Benjamin Botica (Oyonnax)
  • Michael Prendergast et Adrien Buononato
    Michael Prendergast et Adrien Buononato
  • Ben Botica (Oyonnax)
    Ben Botica (Oyonnax)
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Après la correction subie face à Castres (54-3), la colère était forte dans les rangs oyomen. Peut être un petit peu trop euphoriques, ils sont redescendus sur terre samedi soir. Un mal pour un bien puisqu'un grand match les attend samedi prochain contre Grenoble, pour une place en Top 14.

"Je ne perd jamais, soit je gagne, soit j'apprends", en espérant que les joueurs oyomen s'inspirent de cette citation de Nelson Mandela. Dépassés dans tous les secteurs, les hommes d'Adrien Buononato n'ont pas existé sur la pelouse de Pierre-Fabre (54-3) : "C'est difficile de tirer du positif de cette soirée. L'objectif était tout autre. Dès le match de Lyon, nous nous sommes dit d'emmener l'équipe la plus forte pour éviter le barrage. On savait que ça allait être dur, on se prépare à une grosse guerre mais nous l'avons perdue. Que ce soit dans la lutte aérienne, dans les rucks, dans la conquête. On a été pris de partout", pestait le coach d'Oyonnax au coup de sifflet final.

Michael Prendergast et Adrien Buononato
Michael Prendergast et Adrien Buononato

Avec , il se pose alors la question de la capacité à bien figurer hors de ses bases pour les joueurs de l'Ain. "Ça nous met en alerte, parce que dès que ça a été dur à l’extérieur, on a eu du mal à exister, soupirait Adrien Buononato. C'est une lacune qu'il faut combler. On n'a pas le choix de toute façon".

La gestion en question

Maintenant, le mot "Grenoble" revient dans toutes les bouches des coéquipiers de Valentin Ursache. En effet, samedi prochain, ils vont se déplacer au stade des Alpes pour affronter les Grenoblois, défaits par Perpignan en finale de Pro D2. Très vite mené au score, la gestion de l'effectif oyomen : "Il n'y avait plus grand chose à espérer du match. J'ai vu des joueurs qui commençaient lâcher petit à petit, reconnaissait le technicien. On a préféré préserver tout le monde et faire tourner plus rapidement que prévu." Pourtant, il a attendu la 65ème minute pour mettre Ben Botica, son maitre à jouer, sur la banc et la 70ème pour faire sortir James Hall. Un choix surprenant qu'il assume totalement : "Ils étaient dans leur match. Les faire sortir pour les faire sortir, quel intérêt? On s'est pas fait hyper mal non plus. Le match est toujours un bon entraînement. Il y a des joueurs qui ont besoin d’être sur le terrain".

Ben Botica (Oyonnax)
Ben Botica (Oyonnax)

La faculté de se relever

Après la défaite face à Agen, les Oyomens ont réussi à s'imposer dans un match ultra important contre Brive. Réputé pour leur capacité à se relever, ils devront une nouvelle fois prouver leur mental à toute épreuve: "Dans les têtes, il va falloir évacuer rapidement. Le championnat ne laisse pas le temps pour gamberger, tu as tout de suite une nouvelle échéance. On est habitués à ça , on a réussi à se relever. On a des compétiteurs qui reviennent de nulle part tous les week-ends. On est habitués aux gros matchs. Je sais que les joueurs répondront présents, c'est à nous de faire le boulot pour les préparer au mieux" ,concluait le manager de l'Ain. Malgré leur joker grillé, les Oyonnaxiens restent toujours vivants et ne sont plus qu'à une victoire d'une nouvelle saison en Top 14.

Par Lucas Meirinho

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