Elissalde: "On va envoyer l’équipe qu’il nous reste…"

  • Jean-Baptiste Elissalde - toulouse - 29 decembre 2013
    Jean-Baptiste Elissalde - toulouse - 29 decembre 2013
Publié le Mis à jour
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Avant un "doublon" qui s’annonce périlleux au Stade de France, samedi face au Racing Métro, Jean-Baptiste Elissalde, l’entraîneur des trois quarts toulousains, se confie. Entre inquiétude et résignation…

Dans quel état d’esprit abordez-vous cette rencontre face au Racing ?

Jean-Baptiste ELISSALDE: On ne va pas envoyer une équipe B, on va envoyer l’équipe qu’il nous reste (sourires). On a essayé de dire à nos plus anciens, à nos leaders qui restent, que c’était notre histoire. Ceux qui ont moins de temps de jeu vont en avoir. A eux de saisir cette opportunité. Qu’ils donnent le meilleur. Peu importe le résultat. Ils ont tout à y gagner. Ils ne seront pas jugés en cas de défaite. J’imagine très bien les deux Laurent (Travers et Labit, le duo d’entraîneurs, NDLR) préparer ce match depuis trois, quatre semaines vu qu’ils ont été éliminés prématurément de la coupe d’Europe. Je sais que la tâche sera ardue.

Il se murmure que la vraie priorité du Stade toulousain c’est plutôt la réception de Montpellier dans quinze jours…

J-B.E.: C’est embêtant de répondre à ce genre de question car si les joueurs lisent la presse on ne peut pas leur demander d’un côté de s’investir à 150% et de l’autre dire que ce match n’est pas important. Après, c’est évident que pour nous ce qui est primordial c’est la réception de Montpellier. On va affronter une équipe qui sera quasiment au complet et qui est à la lutte avec nous, c’est évident que l’on se doit d’en faire une priorité. Ce n’est pas facile pour le staff de gérer cette période.

Le Stade toulousain est-il en danger durant cette période ?

J-B.E.: On commençait à retrouver un peu d’allant et là la moitié de l’équipe s’en va et on ne les reverra que dans deux mois. Sans manquer de respect à personne, aujourd’hui tu ne rencontres plus deux équipes de niveau de Pro D2 comme il y a quatre ou cinq ans. A cette époque-là, même pendant les doublons tu pouvais largement espérer. Maintenant pendant les doublons c’est le Racing Métro et Montpellier avec leurs meilleurs joueurs. Franchement c’est compliqué. C’est un beau challenge, certes, mais bon…

Quel regard portez-vous sur la première moitié de saison poussive des Franciliens?

J-B.E.: Je n’ai pas à commenter les résultats ni la façon de jouer du Racing mais c’est évident que quand tu changes autant ton effectif, il faut du temps. Les résultats qu’ils (les entraîneurs, ndlr) ont eu à Montauban ou à Castres ne se sont pas fait en un an. Il faut trouver un amalgame entre tout le monde et aussi gérer les états d’âme de toutes ces stars. C’est une équipe dense. Quand tu vois le poids de leur pack c’est impressionnant. Ils sont dans une situation un peu identique à la nôtre, faite de haut et de bas. Franchement, je ne m’inquiète pas beaucoup pour eux (sourire).

Un dernier mot sur les blessés et les éventuels retours dans le groupe pour ce déplacement ?

J-B.E.: Par rapport au dernier match, on va faire rentrer Qera, Edwin Maka, Gear et Steenkamp, qui vient d’être papa d’une petite fille. Ce fut une des rares bonnes nouvelles de la semaine d’ailleurs (sourires). On espère aussi récupérer Gilian Galan (quadriceps) et Lionel Beauxis (cuisse). On a décidé de mettre Jean-Pascal Barraque à l’arrière. Cela ferait une option de plus à l’arrière en l’absence de Maxime (Médard) et Yoann (Huget). Il a des "pattes", un jeu long intéressant. On le sent bien. Il n’aura aucune pression, qu’il en profite et si c’est une bonne surprise cela fera une corde de plus à son arc.

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