L'Usap déroule, Paris coule

Par Rugbyrama
  • Guilhem GUIRADO Perpignan stade français Top 14
    Guilhem GUIRADO Perpignan stade français Top 14
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Les Catalans n'ont laissé aucune chance au Stade français à Aimé-Giral. Ecrasés 44-23, les Parisiens disent définitivement adieux au barrages. Avec sept essais, Perpignan empoche le bonus offensif et occupe désormais le fauteil de leader avant un déplacement primordial à Castres.

Le constat est difficile et amer. Mais il y avait une classe d'écart cet après-midi à Aimé-Giral, entre Perpignan et le Stade français. Après un début de match correct, les Parisiens sombraient sous les assauts répétés et incessants des Catalans. Des Sang et Or déchaînés qui inscrivent sept essais, la plupart sur des mouvements fluides et rondement menés. Les joueurs de Guazzini, piqués dans leur orgueil, sauvent l'honneur en franchissant la ligne d'essai à deux reprises en seconde période par Mirco Bergamasco et Haskell.

Paris maudit

Le club de la capitale attaquait pourtant le match par le bon bout. Beauxis ouvrait rapidement le score grâce à un drop de 45 mètres, dès la sixième minute, puis passait une pénalité à la douzième, permettant au Stade français de mener 6-0. Mais rien ne sourit, cette saison, aux Parisiens, qui perdaient deux nouveaux joueurs sur blessure, Leguizamon d'abord, puis Camara juste avant la pause. Pendant ce temps, le rouleau-compresseur catalan se mettait en marche et entamait son travail d'usure et de jeu en mouvement. L'arrière Porical lancait les hostilités à la 17ème minute en inscrivant le premier essai des Sang et Or.

Crème catalane

Avant la pause, Britz, Sid et Marty marquaient déjà les essais du bonus offensif. Jouant tous les coups à fond, les Catalans asphyxiaient une défense parisienne volontaire mais impuissante. Au retour des vestiaires, les Stadistes ne trouvaient toujours pas les clés pour inverser la tendance. Au contraire, Perpignan continuait d'enfoncer son adversaire dès la 42ème minute: après un bon travail des avants qui fixaient la défense devant la ligne d'en-but, Hume décidait d'inverser le jeu. Mermoz fixait alors Bastareaud, dans ce duel d'internationaux, et offrait un véritable cadeau à Porical qui prenait le trou et filait à l'essai. Malgré la réaction désespérée des Parisiens, les Catalans franchissaient encore la ligne à deux reprises.

Combatif mais dépassé, le Stade français s'incline 44-23 et dit définitivement adieu aux barrages. Perpignan, de son côté, l'emporte avec le point de bonus offensif et se replace idéalement pour les deux premières places.

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