Paris s'est promené

Par Rugbyrama
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On attendait un choc, mais il n'a pas eu lieu. Comme à Toulouse il y a trois semaines, Bayonne n'a pas pesé lourd face au Stade français. Les Parisiens, dominateurs d'un bout à l'autre de la rencontre, se sont imposés 35 à 8, bonus offensif en prime. L'Av

Le Stade français a survolé le choc face à Bayonne. Après deux défaites en Coupe d'Europe face aux Harlequins, les Parisiens avaient besoin de se rassurer et de terminer l'année 2008 sur une prestation plus représentative de leur début de saison. Ils n'ont donc laissé aucune chance à l'Aviron bayonnais en tuant le suspens dès le premier quart d'heure de jeu grâce à un essai de Mirco Bergamasco après un bon jeu au pied de Boussès.

Plus aériens en touche, plus forts en mêlée fermée, et plus inspirés en attaque, les pensionnaires du stade Jean-Bouin prenaient rapidement le large grâce à l'indiscipline bayonnaise. Rob Linde, expulsé temporairement pour se calmer après une succession de mauvais gestes, manquait cruellement aux siens sur une pénaltouche parisienne qui envoyait Rabadan derrière la ligne. Les visiteurs, face au vent, n'arrivaient pas à se défaire de la pression adverse et leur rugby se délitait au fil des minutes.

Sur les traces de Toulouse

Menant 18 à 3 à la pause, les locaux se lançaient dans la quête du point de bonus offensif. Juan Martin Hernandez tentait de forcer la décision en défiant le premier rideau défensive adverse. Après une tentative qui échouait de peu, il s'infiltrait au milieu de deux défenseurs pour placer Dimitri Szarzewski sur orbite. Les Parisiens, euphoriques et conscients de dominer largement les débats, assuraient le spectacle pour réchauffer les spectateurs. Des gesters techniques éblouissants qui avaient le don de réveiller des visiteurs certainement vexés de se voir réduits au rôle de "sparring partner". Pépito Elhorga sonnait la révole en tentant des relances depuis le fond du terrain. Des intiatives récompensés par un très bel essai. Rodney Blake concluait en puissance un mouvement magnifique.

Le match se débridait complètement et cela faisait finalement l'affaire des locaux, plus efficaces pour bonifier les ballons de récupérations. Après un essai de Bastareaud refusé à la vidéo (63e), c'était Messina qui plongeait en coin (65e) pour récupérer logiquement un point de bonus offensif. Un succès à cinq points qui était important pour rester dans les traces du Stade toulousain avant d'entamer la phase retour. De son côté, l'Aviron Bayonnais, après avoir sombré à Toulouse, n'a pas réussi à poser des problèmes aux Parisiens et a, une nouvelle fois, pris conscience des exigences imposées par son nouveau statut.

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