Une pluie d'étoiles

Par Rugbyrama
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A l'heure de la trêve, Midi Olympique fait un premier bilan des étoiles du Top 14. Aucun Mondialiste en tête de liste, mais des jeunes comme Trinh-Duc ou Porical, et des confirmations comme Papé ou Vermeulen.

François Trinh-Duc (10 étoiles - Montpellier).- A 21 ans, l'ouvreur héraultais s'est imposé comme l'une des révélations de ce début de saison. Il symbolise à lui tout seul la nouvelle vague montpelliéraine qui permet au club d'occuper la troisième place du Top 14 après cinq journées. Avec trois essais inscrits, il fait partie des meilleurs marqueurs du championnat. Il se murmure déjà que son nom circule pour une place en équipe de France.

Gerhard Vosloo (10 étoiles - Castres).- Si Castres, neuvième au classement après un début de saison difficile, ne brille pas, son troisième ligne sud-africain a confirmé après une première saison très réussie. Selon Midi Olympique, il allie "une défense à la Dusautoir, un rayon d'action digne d'un Olivier Magne et le pouvoir de pénétration d'un Rémy Martin". Ce qui le rend incontournable : il totalise cinq titularisations en cinq rencontres.

Matthias Rolland (8 étoiles – Montauban).- Cinq titularisations en cinq matchs et 400 minutes de jeu (soit cinq matchs entiers, CQFD)… Matthias Rolland est indispensable à Montauban en ce début de saison. Et à l'image de son club, il carbure. Le MTG XV est actuellement quatrième du Top 14 et lui, en fana de la préparation, a réussi à élever son niveau de jeu depuis le Pro D2.

Pascal Papé (8 étoiles – Stade français).- Pascal Papé est en train de prendre une drôle de revanche. Ecarté de la liste des 30 pour le Mondial après une saison en demi-teinte à Castres, il a su profiter de son arrivée au Stade français pour rebondir et prouver qu'il est un deuxième ligne de classe internationale. Grâce à sa force de pénétration notamment, puisqu'il s'affirme comme l'avant parisien le plus puissant en cette fin d'année.

Guillaume Bernad (7 étoiles – Bayonne).- Guillaume Bernad aime Bayonne – c'était l'un des premiers à resigner l'an dernier alors que le club n'était pas sûr de se maintenir – et Bayonne aime Guillaume Bernad, comme en témoigne l'ovation qu'il reçoit à chacune de ses entrées à Jean-Dauger. Après un passage en demi-teinte à Castres, le troisième ligne a trouvé à l'Aviron le club qui lui a permis de franchir un palier. Mobile, explosif et toujours disponible dans le jeu, c'est un grand plaqueur.

Elvis Vermeulen (7 étoiles – Clermont).- Véritable révélation du dernier Tournoi des 6 Nations, il faisait partie des incontournables de la liste des 30 pour le Mondial… qu'il a manqué en raison d'une hernie discale. Courageux et opiniâtre, le troisième ligne clermontois a sué sang et eau pendant ses cinq mois de convalescence pour revenir au plus haut niveau. Ses cinq titularisations au sein d'une équipe clermontoise très séduisante et actuelle deuxième du championnat en témoignent.

Jérôme Porical (7 étoiles – Perpignan).- 4 titularisations, 312 minutes jouées et 17 points marqués… En l'absence de Percy Montgomery, débarqué sur le tard à Perpignan après son titre mondial, Jérôme Porical a su saisir sa chance de montrer que malgré ses 22 ans, on peut compter sur lui. Adroit, rapide et précieux dans son jeu au pied, il a prouvé qu'il sera plus qu'une doublure pour l'arrière des Springboks.

Shaun Sowerby (6 étoiles - Toulouse).- D'un Stade à l'autre, il n'y a qu'un pas. Que le troisième ligne centre a brillamment franchi à l'intersaison. Blessé depuis octobre 2006, il a explosé pour son arrivée dans la Ville Rose. Intelligent, fin tacticien et précieux dans les airs, le Sud-Africain s'est imposé comme un élément incontournable du pack des leaders du championnat.

Andre Hough (6 étoiles - Albi).- L'ouvreur namibien, déjà précieux la saison dernière en raison de la précision de son jeu au pied, a pris une nouvelle dimension cette saison. Il l'avoue lui-même, il "prend davantage de risques" et a "amélioré sa vision du jeu". Il se place aujourd'hui comme le maître à jouer des Albigeois, réputés pour leurs avants conquérants.

Robins Tchale-Watchou (6 étoiles - Auch).- Le troisième ligne camerounais, venu au rugby à 19 ans seulement, progresse à la vitesse grand V. De ses débuts à Aurillac en 2002 à sa venue dans la capitale gersoise, il s'est bonifié de match en match. Au point de faire partie des fers de lance du réputé paquet d'avants auscitains, que ce soit en deuxième ligne, en troisième ligne aile ou en troisième ligne centre.

Jean-Baptiste Péjoine (6 étoiles - Brive).- Seul Briviste à avoir été titularisé à chacune des cinq premières journées du championnat, le demi de mêlée fait figure d'assurance tout-risque au sein d'un effectif secoué par un début de saison calamiteux. Bombardé capitaine après la blessure de Bonvoisin, il a mené les siens vers leurs première victoire en Top 14 lors de la dernière journée à Dax. Pas aboyeur mais efficace, rapide et intelligent, il totalise 386 minutes de jeu (sur 400 possibles).

Vincent Brugnaut (6 étoiles - Dax).- La mêlée dacquoise avance. Toulouse, Paris ont encore en travers quelques reculades incroyables face aux anciens pensionnaires du Pro D2. A gauche de cet édifice, un certain Vincent Brugnaut, 26 ans, 120 kg, inconnu du grand public, réputé dans la confrérie des piliers. A Dax, il est devenu incontournable. Cinq titularisations, 308 minutes de jeu, dont quelques fameuses face à Pieter de Villiers.

Nicolas Brusque (4 étoiles - Biarritz).- Seulement trois titularisations, deux matchs pleins, 209 petites minutes. L'arrière biarrot a su être efficace malgré le peu de temps de jeu par rapport à ses collègues étoilés. Nicolas Brusque a tiré son épingle du jeu au sein d'un collectif basque qui coince encore. Sa couverture précieuse du dernier rideau défensif, son coup de pied de dégagement, et son calme à toute épreuve ont été salvateurs. Mais l'arrière international profite aussi des tristes prestations de ses coéquipiers puisqu'il est le joueur le plus étoilé de Biarritz avec seulement quatre unités.

Pablo Cardinali (4 étoiles - Bourgoin).- Il est certainement le pilier argentin le moins connu de l'hexagone mais pas le moins efficace. Pablo Cardinali est devenu un joueur cadre dans une équipe où la mêlée et le travail du pack sont la pierre angulaire du système. Arrivé en 2005-2006, Bourgoin l'a adopté et lui a confié le côté droit de sa mêlée. Cette saison, il compte cinq titularisations et 329 minutes.

Retrouvez les portraits de tous ces joueurs étoilés aujourd'hui dans Midi Olympique.

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