Heymans: "Une belle efficacité"

Pouvez-vous raconter votre essai face à Clermont ?

Cédric Heymans.- Il vient d'un turn-over où j'appelle le ballon. Byron Kelleher est tellement tourné vers le jeu qu'il m'envoit le ballon. En face de moi j'ai un avant et Bai. J'essaie d'éviter Bai, je prends intérieur, crochet intérieur sur Smit, crochet extérieur sur Privat. Le centre revient. Je suis en bout de course sur Floch mais j'arrive à tendre le bras. Je peux vous dire que si je ne marque pas je me fais incendier. Je pense que je peux la donner à Florian Fritz, après le premier crochet.

Comment jugez-vous votre jeu au pied en position d'arrière ?

C.H.- C'est aux entraîneurs de juger. Je sais que je mets une touche directe mais sur la longueur du jeu au pied, je crois que ce fut correct. Après, il va falloir que je tende vers le 100%. Parce que lorsque Brock James tape, c'est du 100%.

Sur les vingt premières minutes, Clermont trouve des solutions sur les extérieurs. Quelle est votre analyse ?

C.H.- Nous étions trop serrés. Les Clermontois vont très vite et jouent très bien. C'était compliqué mais on a réussi à s'adapter. Cela prouve une capacité de réaction interessante.

Efficacité personnelle et efficacité collective pour Toulouse. C'est le fait marquant de cette 5e journée ?

C.H.- Oui, il y a une belle efficacité. Mais cela se joue encore sur des détails.En bout de ligne, Floch tape un coup de pied rasant sur une partie hyper-gelée.Je perds mes appuis, j'arrive in extremis à plonger mais il y a touche pour eux puis essai. Si on ferme un peu mieux, peut être que Floch n'a pas le temps de taper et que nous le poussons en touche. Sur l'essai de Malzieu, si on est un peu plus large peut être qu'il est dans de moins bonnes conditions pour marquer. Eux, à l'inverse, vont dire que lorsque je récupère le ballon en un contre un sur Floch, c'est une énorme chance.