Papé: "Mental de champions"

Par Rugbyrama
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Pascal Papé, le deuxième ligne du Stade français, est impatient de repartir au charbon et d'évoluer sous son nouveau maillot.

Qu'avez-vous trouvé de nouveau depuis votre arrivée à Paris?

Pascal Papé : On a la chance d'avoir un entraîneur (Fabien Galthié, ndlr) très rigoureux, très pointilleux, qui apporte beaucoup de choses tactiquement et techniquement. Il faut qu'on en profite. La différence avec les autres équipes où j'ai joué, notamment avec Castres, c'est que les joueurs ont vraiment un état d'esprit bosseur, un mental de champions. Ça fait souvent la différence.

Etes-vous frustré par votre saison plus que mitigée à Castres?

P. P.: C'était une saison particulière. J'ai quitté mon club de façon particulière. Je n'avais pas vraiment d'attaches, mais je ne regretterai pas mon année passée à Castres. L'expérience me servira pour la suite. Maintenant, j'ai la chance d'évoluer au Stade Français, un club ultra-médiatisé, une équipe formée de champions qui ont envie de progresser avec un état d'esprit irréprochable et ont faim de victoires. Ça me change par rapport aux clubs où j'ai joué avant. J'aurai peut-être la chance de faire partie du groupe pour jouer contre Clermont devant 80.000 personnes. Ça, ni à Castres, ni à Bourgoin, je n'ai pu le vivre. J'avais besoin de connaître un grand club et j'ai la chance de pouvoir évoluer dans le plus grand club de France, car il est champion en titre. Et j'espère qu'en début de saison prochaine ce sera le plus grand club d'Europe.

Votre non-sélection pour la Coupe du monde vous reste-t-elle en travers de la gorge?

P. P.: Si aujourd'hui encore, j'étais miné par cette non-sélection, je pense que je me tromperais un peu. C'était difficile au début, mais je l'ai complètement digéré. Il y a eu des moments difficiles quand l'équipe a joué. Je me suis dit que j'aurais pu être là. Mais ensuite, j'étais leur premier supporter et j'ai sauté de joie à la fin du match contre les All Blacks. Il faut parfois mettre son orgueil de côté et être intelligent. Je m'en sers plus comme d'une expérience aujourd'hui.

Avec l'espoir de reporter le maillot bleu rapidement?

P. P.: Bien sûr, je suis obligé de penser à l'équipe de France, mais je vais déjà essayer de trouver ma place dans cette équipe et d'être irréprochable. Après, pourquoi pas?

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