Castres à la fête

Inexistant hors de ses bases, le Castres Olympique continue de faire la loi chez lui. Les Tarnais ont signé leur 4e victoire en cinq matchs à domicile, la troisième consécutive, face à une équipe de Bayonne bien pâle, dont le réveil tardif a certes permis d'adoucir une notre très salée, mais qui a encore pris l'eau défensivement. Pour la première fois de la saison, le CO a même eu la bonne idée de s'offrir le bonus offensif. Avec ces cinq points, les hommes d'Alain Gaillard se donnent une bonne bouffée d'oxygène au classement, talonnant le peloton du milieu de tableau.

Il n'a fallu que quelques minutes aux Tarnais pour prendre la mesure de l'Aviron. Après moins de 10 minutes de jeu, Cameron McIntyre concrétisait un superbe mouvement collectif qu'il avait d'ailleurs lui-même initié. McIntyre, parfois malheureux dans ses choix, a néanmoins joué les animateurs tout au long de l'après-midi, avec un certain succès. L'ouvreur néo-zélandais a il est vrai été bien aidé dans ses initiatives par les errements défensifs de l'Aviron.

Soucis en touche

A quelques minutes de la pause, Bayonne restait pourtant encore dans le coup (11-3), mais le deuxième essai tarnais, signé Fleming suite à une grosse poussée de ses avants, allait tuer définitivement le suspense. A la reprise, Castres déroulait et régalait son public baigné par un soleil quasi printanier. Le CO ajoutait trois nouveaux essais en moins de 20 minutes, par Christoiphers, Saayman et Tomiki, le premier de la série concluant nu magnifique mouvement de plus d'une minute. Un vrai régal.

Tout n'était toutefois pas parfait, à l'limage de la touche, gros point noir du jour pour les castrais. Alain Gaillard a d'ailleurs fulminé à plusieurs reprises sur son banc devant les imprécisions de son alignement. Mais à 37-3 à un quart d'heure de la fin, Castres était moins à plaindre que son visiteur du jour. Profitant d'un relâchement tarnais, l'Aviron marquait deux essais, dont un par le tout jeune demi de mêlée Lopez, un des rares Basques à arborer un grand sourire... Insuffisant, toutefois, pour que ce déplacement ne reste pas comme nu bien mauvais souvenir pour les Bayonnais.