Biarritz séduit enfin

Par Rugbyrama
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Vainqueur de Perpignan (21-8), Biarritz a enfin mis la manière pour signer une 4e victoire de rang. Le BO met la pression sur l'ASMCA.

Biarritz était attendu. Les Basques avaient-ils évacué leur élimination en Coupe d'Europe ? La venue à Aguilera de Perpignan, toujours européen, était donc un véritable test. Le BOPB, à la recherche de certitudes, avaient du mal à rentrer dans la partie. Hésitations, mauvais choix se succèdaient, mais heureusement les avants locaux prennaient rapidement le dessus dans les phases de conquête. Puissants en mêlée fermée, profitant des approximations catalanes en touche, les Biarrots avaient énormément de munitions. Pourtant, c'était bien l'Usap qui ouvrait le score sur pénalité grâce à une pénalité de Percy Montgomery (24e).

Trois points qui avaient le don de reveiller le potentiel offensif basque. Stériles jusque-là, malgré une supériorité numérique après le carton jaune récolté par Nathan Hines pour un plaquage " cathédrale ", les Biarrots se montraient plus entreprenants. Une prise de risque récompensée rapidement par une pénalité de Marcelo Bosch et un essai de Carrizza après une très belle séquence. Avec un brin de confiance supplémentaire et un adversaire déstabilisé par les sorties prématurées de Martin-Aramburu (35e), Alvarez-Kairelis (17e) et du capitaine Freshwater (35e), les hommes de Jacques Delmas géraient parfaitement la fin du premier acte en ajoutant six points supplémentaires sur pénalité.

En menant de onze points à la pause (14-3), les Basques semblaient à l'abri. C'était sans compter sur un contre de Cusiter sur Bosch dès la reprise. Le demi de mêlée écossais inscrivait l'essai de l'espoir pour l'Usap (41e). Le BOPB aurait pu douter, ce n'était pas le cas. Durant le deuxième acte, les locaux retrouvaient même quelques repères offensif intéressants. Sur un bon lancement de jeu, derrière une mêlée sur la ligne médiane, Nicolas Brusque passait parfaitement les bras pour servir Marcelo Bosch qui s'offrait un slalom digne de son compatriote Juan Martin Hernandez. Après avoir passé en revue quatre défenseurs, il aplatissait le deuxième essai des siens. Avec la transformation, Biarritz menait 21 à 8 et pouvait tranquillement gérer la fin de la rencontre.

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