Biarritz s'en tire bien

Par Rugbyrama
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Toujours aussi laborieux, le Biarritz Olympique a énormément souffert à domicile face à Montauban avant de s'imposer finalement 10-8 vendredi soir en ouverture de la 6e journée. Les Tarn-et-Garonnais, de leur côté, sont passés tout près d'un très gros cou

Pour Biarritz, 2008 commence comme 2007 s'était achevée, par une victoire. Pourtant, le BO n'a pas chassé en ce début d'année les doutes cumulés en début de saison. Empruntés, terriblement crispés, les Basques ont joué à se faire peur face à Montauban. Au plan comptable, ils signent pourtant une opération intéressante après cette première victoire à domicile puisqu'ils s'emparent provisoirement de la deuxième place. Pour la manière, il faudra encore repasser. A l'évidence, Biarritz ne s'est pas rassuré une semaine avant d'aller jouer son avenir européen chez les Saracens.

Mais les choses auraient pu être pires encore pour les hommes de Patrice Lagisquet de Jacques Delmas, si Fabien Fortassin avait ajusté son drop à cinq minutes de la fin du match. Malheureusement pour lui, le gaucher montalbanais ne put trouver mieux que le poteau. Les Tarn-et-Garonnais venaient de laisser passer leur chance. Ils quittent certes le Pays Basque avec un point de bonus, mais aussi (surtout?) avec une tonne de regrets, car ce BO-là, comme souvent à Aguilera, était très prenable.

Irrespirable

Bardés de bonnes intentions, les Biarrots avaient pourtant pris le match dans le bon sens en première période, bouclée avec 10 points d'avance (10-0). Profitant d'une touche non trouvée sur une pénalité adverse, ils avaient même inscrit un essai superbe, un départ au ras et une belle accélération de Julien Dupuy ayant placé Ashwin Willemse sur orbite. Mais le BO, en laissant filer la bagatelle de 12 points au pied (deux échecs de Dupuy et autant de Traille), eut le tort de ne pas se mettre complètement à l'abri.

Il allait suffire d'un ballon perdu, un de plus, pour que Montuaban place un contre meurtrier avec un premier coup de pied à suivre de Caballero puis un autre de Fortassin, lequel concluait en coin. Quatre minutes plus tard, ce même Fortassin réussissait son premier coup de pied du soir pour ramener son équipe dans le sillage d'un BO soudain bien fébrile. La dernière demi-heure, improductive mais irrespirable, allait finalement permettre à Biarritz d'éviter la catastrophe. Mais rien n'est vraiment réglé pour les coéquipiers de Jérôme Thion...

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