Delmas: "Le danger, c'est nous"

Par Rugbyrama
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Pour accéder en demi-finale du Top 14, rédemption d'une saison cahoteuse, Biarritz joue tout samedi contre Castres. Il faut le bonus offensif et jeter un oeil sur le résultat de Perpignan. L'inconnue? Son propre comportement, estime le co-entraîneur Jacqu

Une nouvelle fois cette saison, le BO se retrouve au pied du mur. Quel est l'objectif face à Castres ?

Jacques Delmas: On a encore notre destin en mains, mais une simple victoire ne suffira pas. Il faut que l'on marque quatre essais pour prendre le bonus offensif (et se qualifier quel que soit le résultat de Perpignan, NDLR). Et la dernière fois que l'on a annoncé cet objectif, cela nous a coûté cher (match nul à Aguilera contre Montauban, 9-9). Pourtant, ce n'est pas un tort d'afficher ses ambitions, mais face à Montauban, on aurait sans doute dû tenter les pénalités. Mais ce n'est pas un manque d'humilité de placer la barre haute, même si cela nous met une pression supplémentaire.

Vous êtes à la lutte à distance avec Perpignan pour passer en demies. Pour vous, Biarritz est-il favori pour se qualifier ?

J.D: Je pense que c'est plus dur pour nous que pour les Catalans. Tout dépendra des moyens que l'on mettra en oeuvre pour atteindre notre objectif et du comportement de Montpellier à Perpignan. En général, ce sont des loups à la maison et des moutons à l'extérieur. Castres a les moyens de nous poser des problèmes car c'est une équipe qui ne prend jamais de déculottée. Il faudra être dynamique, bon sur le un contre un, et bien sûr en défense. Le retour de joueurs tels qu'Imanol Harinordoquy devrait nous apporter de la fraîcheur.

D'où, en fin de compte, vient véritablement le danger ? De Castres, de Perpignan, de Montpellier, ou... du BO lui-même ?

J.D: On sait très bien que le danger vient d'abord de Biarritz. Pour s'en sortir, on a intérêt à ne pas mélanger vitesse et précipitation, à mettre tous les ingrédients de notre côté. On a prouvé qu'on pouvait y arriver à Perpignan (victoire 23-15) et face au Stade Français (22-13), avant de rechuter à Montpellier (défaite 39-29). Les joueurs sentent l'écurie. Et vu la difficile saison que l'on a faite jusque là, on n'a rien à perdre.

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