Agen cherche des amis

"Notre finale, c'est face au Stade français" répétait hier soir Didier Raynal après le cinglant 47 à 0 encaissé à Toulouse. Le dernier match de la saison dans quinze jours à Armandie sera capital pour le maintien du SUA en première division. Si le coordinateur agenais espère pouvoir compter "sur le peuple d'Armandie", il n'a pas caché que les résultats de la vingt-neuvième journée pourraient aussi être un sacré coup de pouce pour son équipe : "On va voir ce qui se passe même si nous ne nous sauverons que nous-même. On espère que le Stade français va battre l'Usap. Ce serait une bonne chose."

Les regards agenais seront aussi attentifs à la prestation de Biarritz à Montpellier. Un succès du club du président biarrot Marcel Martin, présent hier soir à Toulouse dans les vestiaires agenais, pourrait permettre au SUA d'aborder le dernier match de la saison avec un peu moins de pression. Agen compte sur des éléments favorables et ne s'en cache plus. Une attitude que l'on pourrait qualifier de normale pour une équipe à la dérive depuis le début de la phase retour. Trois victoires, un nul et aucun succès à se mettre sous la dent depuis six rencontres. Le bilan est cauchemardesque sur le plan comptable.

La vérité du terrain n'est pas plus rassurante. Face à Toulouse, le manque de confiance (en-avants en pagaille) et de force de pénétration n'ont pas permis aux Agenais de se montrer dangereux. En défense, le travail effectué pendant la semaine a été efficace mais la tactique ne vaut rien sans une condition physique irréprochable. "Tous les joueurs ont explosé en deuxième période" était contraint de reconnaître Didier Raynal. Une nouvelle source d'inquiétude pour les quinze prochains jours.

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