Pierre : "Jouer est un privilège"

Par Rugbyrama
  • Julien PIERRE - Novembre 2010 - Entrainement de l equipe de France
    Julien PIERRE - Novembre 2010 - Entrainement de l equipe de France
Publié le Mis à jour
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Remplaçant face aux Fidji la semaine passée, le deuxième ligne Julien Pierre débutera au sein de la deuxième ligne française contre l’Argentine samedi. Au-delà de faire honneur à cette titularisation, il espère que les Bleus mettront plus de volume dans le jeu et laveront l’affront de l’été dernier.

Quelle a été votre sentiment quand vous avez appris que vous serez titulaire contre l’Argentine ?

Julien PIERRE : Cela a d’abord été une grosse satisfaction. Porter ce maillot de l’équipe de France est un plaisir, mais aussi un privilège. A moi de l’honorer à sa juste valeur. Pour cela, il faudra donc réaliser un bon match.

Dans cette optique, vous aurez des repères puisque vous êtes associé à votre ancien coéquipier berjallien Lionel Nallet, que vous connaissez parfaitement…

J.P. : Oui, c’est vrai que tous les deux, nous commençons à nous connaître un peu quand même ! Nous nous attendons très bien et du coup, nous échangeons beaucoup. On parle berjallien (rires). Plus sérieusement, à force de vivre régulièrement avec le groupe de l’équipe de France depuis plusieurs mois, j’ai de toute façon des rapports plus proches et intimes avec l’ensemble des joueurs. Maintenant, je veux continuer à faire le maximum de matchs internationaux pour montrer que j’ai ma place dans ce groupe.

Sébastien Chabal a été retenu en troisième ligne pour cette tournée. Considérez-vous que cela fait un concurrent de moins en deuxième ligne ?

J.P. : On y pense forcément, c’est évident. Mais dans le même temps, on se rend compte que Jérôme Thion a effectué son retour avec les Bleus et qu’il a été très bon contre les Fidji samedi dernier. De toute façon, à notre poste, la concurrence est très élevée en France, nous en sommes conscients. Selon moi, il ne faut donc pas réfléchir et calculer comme cela. J’essaye d’être le meilleur possible sur le terrain et après, on voit…

Qu’est-ce que l’équipe de France attend de ce test face aux Pumas ?

J.P. : L’essentiel est de continuer à construire. L’équipe tourne beaucoup par rapport à celle qui a battu les Fidji mais il faut gagner encore et emmagasiner de la confiance. C’est important pour la suite. Au-delà, nous essayerons de produire un peu plus de jeu que contre les Fidji. Samedi dernier, les conditions climatiques étaient extrêmes mais il faut parvenir à mettre davantage de volume dans le jeu. Je sais que l’on prévoit encore de la pluie pour le match à Montpellier. Tant pis… On dira que nous nous sommes déjà entraînés sous la pluie à Nantes !

Que pensez-vous de l’équipe argentine ?

J.P. : C’est une belle formation que l’on craint énormément. Nous avons en tout cas beaucoup de respect pour elle. Nous la connaissons bien puisque de nombreux joueurs argentins rayonnent dans le Top 14 et sont des éléments leaders dans les clubs français. Les Pumas sont très performants dans les phases de conquête, mêlées et touches, et aussi dans les rucks…

Des secteurs dans lesquels ils démontrent un peu de vice ?

J.P. : Un peu beaucoup… Dans les regroupements, ils laissent toujours traîner une ou deux mains pour ralentir la sortie du ballon. Mais attention, à mes yeux, le vice est une qualité. Et ils ont bien d’autres qualités.

Quel souvenir gardez-vous du lourd revers subi à Buenos Aires en juin dernier ?

J.P. : Nous n’étions pas dedans cet été. En Argentine, nous sommes passés complètement à côté. Nous nous sommes certainement cherchés des excuses qui n’étaient pas fondées. La vérité, c’est que nous n’étions pas là, pas présents. C’est tout.

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