Flament : "Avec Uini devant moi, ça ne bouge pas trop"

  • XV de France - Thibaud Flament face à l'Australie
    XV de France - Thibaud Flament face à l'Australie
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TOP 14 - Après avoir aligné une dixième victoire en autant de sélections contre l'Australie samedi soir, le porte-bonheur du XV de France Thibaud Flament revient sur son rôle à droite de la deuxième ligne, un poste qu'il découvre de plus en plus, lui qui a compensé le forfait de Paul Willemse. Il évoque aussi le défi qui attend les Bleus contre l'Afrique du Sud.

Que retenez-vous de ce succès étriqué ?

La fin de match a été très tendue. On savait, pour l'avoir analysé, que cette équipe gagnait ou perdait systématiquement ses matchs avec moins de quatre points d'écart, qu'elle était capable aussi de revenir au score sur les fins de match. Cela s'est vu encore une fois...

Vous attendiez-vous à ce qu'il y ait autant de jeu au pied ?

Non, pas forcément. Même si cela faisait du bien dans les dernières minutes car on courait quand même pas mal (rires).

Est-ce important dans la construction de votre équipe de gagner ce genre de match ?

Oui, absolument. Au début de mandat, le XV de France avait plutôt tendance à perdre ce genre de match. Même si ce n'est que d'un point, c'est toujours positif de l'emporter. Il faut retenir la victoire.

La France fait tomber l'Australie au bout du suspense !!! ?? #FRAAUS #XVdeFrance

Le film du match > https://t.co/b5Ra4bG0vy pic.twitter.com/uHfQip7wEF

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) November 5, 2022

Avez-vous pris votre replacement à droite de la deuxième ligne, après le forfait de Paul Willemse, comme un défi ?

C'était effectivement un challenge pour moi. C'est un poste auquel je joue moins, même s'il m'arrive d'y être aligné. Cela m'excitait beaucoup et j'étais très content de pouvoir y postuler. Je le voyais comme une opportunité et je voulais tout donner.

Qu'est-ce que cela change concrètement ?

J'essaye de beaucoup me concentrer sur les tâches obscures, les rucks, les plaquages, d'y mettre énormément d'envie. Bref, le travail de 5.

Le fait d'y avoir un peu plus joué avec Toulouse en ce début de saison vous a-t-il aidé ?

Oui, parce que je prends plus de repères, notamment sur la mêlée fermée. Au départ, j'ai un peu galéré à trouver la bonne position dans ce secteur. Maintenant, je pense que ça y est. Puis, de toute façon, avec Uini Atonio devant moi, ça ne bouge pas trop normalement (sourire). Cela m'a permis d'avoir tout de même quelques automatismes.

Un record historique pour la bande à Dupont, qui dépasse la série de 10 victoires réalisée par leurs prédécesseurs durant les années 30. On se fait un petit flashback sur les faits clés de ce 11 à la suite.https://t.co/ZiadgUp86G

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) November 6, 2022

Quand on joue devant, ça inspire quoi d'affronter l'Afrique du Sud maintenant ?

C'est encore un gros défi. On sait que c'est une équipe très frontale, qui aime l'affrontement. On s'attend une nouvelle fois à un énorme combat. Elle sera un peu vexée (après la défaite en Irlande, NDLR) mais, avant de vite basculer, on va récupérer un peu.

C'est la seule grande équipe que vous n'avez pas encore affrontée et donc battue. Est-ce un levier de motivation ?

Cela fait partie du cheminement jusqu'à la Coupe du monde. C'est une équipe que nous n'avons pas encore croisée. Ce sont les champions du monde en titre et le défi sera grand, dans la continuité de ce que nous construisons. On a envie de voir où on se situe par rapport à chaque adversaire, d'engranger un maximum de confiance et de vécu sur le terrain contre chacun d'entre eux pour aborder au mieux le prochain Mondial. Cette équipe fait figure de référence, notamment devant. Cela sera un beau test.

L'Afrique du Sud est une sorte d'usine à deuxième ligne...

Oui, les Sud-Africains possèdent de superbes joueurs à ce poste, qui font partie des meilleurs à leur poste au niveau mondial. C'est toujours motivant de pouvoir se frotter à ce qui se fait de mieux. C'était un peu la même chose quand nous avions affronté les Néo-Zélandais l'an dernier. Être en face de Brodie Retallick, c'était quand même quelque chose. Ce défi personnel permet d'aborder le match un peu différemment.

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