Brunel persiste : "Ce France-Argentine n'aura pas d'incidence sur le Mondial"

Par Rugbyrama
  • Test Match - Jacques Brunel (France)
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    Test Match - Jacques Brunel (France) contre l'Argentine
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TEST MATCH - Jacques Brunel n’a cessé de répéter avant la rencontre son refus de croire à un éventuel ascendant mental pris par le vainqueur en vue de la Coupe du monde et de la confrontation des deux nations en poules. Le teste de novembre passé, le sélectionneur des Bleus est resté fidèle à sa ligne de conduite.

La question a animé le débat de la semaine qui a précédé la victoire des Bleus à Lille contre l’Argentine (28-13). Le vainqueur de ce match prendrait-il un avantage psychologique sur le vaincu à dix mois du duel à la vie à la mort dans la poule C de la Coupe du monde à venir, le 21 septembre prochain au Tokyo Stadium ? Quand les Français calmaient le jeu en assurant que non, Nicolas Sanchez, l’ouvreur des Pumas, mettait, lui, le feu aux poudres en déclarant que le vainqueur de Lille le serait aussi au pays du Soleil levant.

Il était donc de bonne guère de demander à son sélectionneur ce qu’il en pensait après la défaite des siens au Stade Pierre-Mauroy : "Que voulez-vous que je vous dise ? Qu’on va perdre à la Coupe du monde ? Non car avant ce match, j’ai bien dit que ce test n’aurait pas d’incidence sur ce qu’il se passera au Japon" a répondu, un brin agacé, Mario Ledesma.

Test Match - Jacques Brunel (France) contre l'Argentine
Test Match - Jacques Brunel (France) contre l'Argentine

"Là, nous sommes en fin de saison, nous avons beaucoup de jeunes joueurs, certains étant amateurs. Nos piliers droits ont 20 ans et 21 ans à peine. Ce sera différent à la Coupe du monde. Nico a voulu faire cette déclaration, ça le regarde mais moi, je n’ai jamais annoncé un truc pareil".

Je ne vais pas changer de discours parce que nous venons de gagner

Son homologue français non-plus. Dès le début du rassemblement à Marcoussis, Jacques Brunel a balayé d’un revers de main ces raccourcis qu’il estime peu pertinents. Il aurait été étonnant que l’ancien manager de l’UBB modifie d’un iota sa déposition samedi soir : "Je ne vais pas changer de discours parce que nous venons de gagner. Je maintiens que les conditions seront totalement différentes dans un an. Nous-mêmes, on n’en tiendra pas compte. Il faudra qu’on soit près le jour où on démarrera la Coupe du monde et le match de ce soir n’aura pour moi aucun incidence sur celui du début de Mondial".

Ce match était quand même la dernière opportunité pour ce XV de France version Brunel de faire tomber une nation majeure du Sud avant la Coupe du monde. Cela ne lui assurera rien au Japon mais c’est toujours bon à prendre pour la confiance.

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