Clerc: "J'avance"

Par Rugbyrama
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Grand bonhomme du match en Irlande, Vincent Clerc sera à nouveau titulaire face au pays de Galles, samedi soir. Evidemment alléché par la perspective de disputer sa première Coupe du monde, l'ailier toulousain reste serein face à la féroce concurrence qui

Que vous reste-t-il de cette victoire en Irlande, presque deux semaines après?

Vincent Clerc: Une immense joie collective. C'était un grand moment. J'ai ressenti quelque chose de très fort, que ce soit après l'essai ou au coup de sifflet final. Il y avait une sorte d'euphorie collective. A titre personnel, en termes d'intensité émotionnelle, c'était certainement un des moments les plus forts que j'ai vécus en équipe de France.

Où situez-vous cette victoire par rapport à celle acquise en Afrique du Sud l'an dernier, à laquelle vous aviez également pris part?

V.C. : C'est un contexte complètement différent, à deux moments de la saison qu'il est difficile de comparer. Nous étions sans doute plus attendus en Irlande que nous ne l'étions par les Springboks. Au final, ce sont deux victoires marquantes, chez deux des meilleures équipes du monde. Donc ce sont des matchs qui comptent.

Celui face aux Gallois s'inscrit dans un contexte opposé du choc en Irlande, où votre adversaire était donné favori. Cela change quoi pour vous?

V.C. : Pas grand chose en ce qui nous concerne. Ca nous passe un peu au-dessus de la tête. Qu'on affronte les Irlandais qui clamaient haut et fort qu'ils allaient gagner le Tournoi, ou les Gallois qui semblent un peu plus en difficulté, cela ne change rien. Ce sont des équipes de très haut niveau. Le pays de Galles va vouloir gagner un match parce que derrière ils se déplacent et je ne pense pas qu'ils veulent terminer avec la cuiller de bois. On ne s'occupe pas de ce que peuvent dire nos adversaires. On se concentre sur notre jeu et nos objectifs. C'est ce qu'il y a de mieux à faire.

Pour la Coupe du monde, vous êtes a priori quatre ailiers pour trois places. Vous avez le sentiment d'avoir marqué des points en Irlande?

V.C. : Je ne sais pas. Il est trop tôt pour le dire. J'ai fait ce que j'avais à faire. La Coupe du monde est à la fois proche et très lointaine. Evidemment, j'ai très envie de faire partie de ce groupe des 30 et je ferai tout pour y être. Ce n'est pas ce match en Irlande qui me fera intégrer le groupe, mais il ne m'en fera pas partir, c'est certain. J'avance petit à petit, et on verra bien le 3 août.

Comment vivez-vous cette concurrence?

V.C. : Cela fait cinq ans qu'elle existe. Je la vis quotidiennement à Toulouse, donc je suis habitué. Il y a toujours des enjeux. Nous sommes là tous ensemble, nous nous entendons bien. Chacun aura sa chance sur le terrain pour gagner sa place, ce n'est pas pour autant qu'il y a une mauvaise ambiance entre nous. Après, le sélectionneur fera son choix, c'est partiellement indépendant de notre volonté.

Vous en parlez souvent avec votre coéquipier Cédric Heymans ou vous évitez le sujet entre vous?

V.C. : Non, ce n'est pas un sujet qu'on évite. On en parle avec tout le monde. La Coupe du monde, ce n'est pas tabou. Tout le monde a envie de la faire. On ne va pas se tirer dans les pattes pour autant, bien au contraire. Il faut jouer sur la complémentarité de chacun. Et puis, qui sait, on arrivera peut-être à faire en sorte qu'il y ait quatre ailiers dans le groupe.

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