Colomiers : La bonne année ?
L'an passé, les Columérins ne sont pas parvenus à décrocher une place dans le top 6, la faute à des résultats très insuffisants à l'extérieur. Une amère expérience qui peut aider le club à atteindre son objectif.
Le professeur Baragnon
Après avoir effectué l'été dernier son retour dans le club après 4 ans à l'université Paul-Sabatier de Toulouse, Olivier Baragnon va vivre sa deuxième saison en tant que manager sportif de Colomiers rugby. Il poursuit l'aventure avec les deux adjoints qu'il a choisis, Marc Dantin et Julien Sarraute. Une continuité qui promet d'apporter de la stabilité dans le groupe columérin après la désillusion vécue au printemps dernier. Le manager a longtemps regretté le passage à vide du mois de février qui a poussé son club hors du top 6, dans lequel il se stabilisait depuis 24 journées.
Béco, attention aux cartons
Au club depuis 2011, le capitaine Aurélien Béco est certes l'un des cadres qui ne part pas, quand on compare à Plazy, Lafage, Delmas, Onambélé etc... Auteur d'une bonne saison, il peut toutefois montrer davantage l'exemple à ses coéquipiers en travaillant sur la discipline. En effet il a reçu 3 cartons jaunes et un rouge dans 4 matchs différents, soldés par 3 défaites. A 32 ans, l'ancien Limougeaud pourra se servir de sa grande expérience pour épauler l'effectif rajeuni de Colomiers.
La colombe centenaire
Le club columérin n'a pas toujours vécu dans l'ombre de son voisin, le géant toulousain. Créé en 1915, Colomiers rugby a dû attendre la fin du siècle pour connaître sa consécration. C'est au terme d'une épopée très française que le club haut-garonnais remporte le Challenge européen, puisqu'il a battu Clermont en quart de finale, le Stade français en demie avant de s'imposer face à Agen le 1er février 1998. Dans le même temps les Columérins accèdent pour la première fois en demi-finales du championnat de France, avant de végéter de longues années au cours des années 2000 en Fédérale 1.
Un recrutement serré mais précis
Colomiers enregistre seulement 8 arrivées dont celle de Curtis Browning, l'un des troisième ligne les plus utilisés à Oyonnax l'an dernier en Top 14. Le recrutement columérin se base surtout sur des prêts de joueurs évoluant dans l'élite, avec en arrière-pensée le très bon souvenir de Thomas Ramos. Ainsi, Iban Etcheverry, Brandon Fajardo et Kylian Jaminet arrivent respectivement en provenance de Bordeaux, Pau et Castres. Mais l'adaptation risque d'être difficile car de nombreux cadres quittent le club. C'est le cas de Nicolas Plazy, auteur de 10 essais, Maxime Lafage, meilleur réalisateur de son équipe avec 171 points, ou encore Victor Delmas.
Apprendre de ses erreurs
Colomiers n'a réussi à atteindre les barrages qu'une fois lors des 6 dernières saisons, c'était en 2015-2016. Insuffisant quand on sait les ambitions du club. Si le mercato peut paraître limité pour accrocher une des six premières places dans un championnat très relevé, les Columérins doivent se servir de leurs échecs, notamment celui de l'an passé. Leur irrégularité couplée à une impuissance à l'extérieur les avait privés de leur objectif. Ils savent maintenant comment atteindre leur rêve.
Par Quentin Put
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