Perpignan et Montauban en favoris

Par Rugbyrama
  • Benoit Zanon (Montauban)
    Benoit Zanon (Montauban)
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Perpignan, septuple champion de France, et Montauban, finaliste il y a un an, abordent en favoris et à domicile les demi-finales de Pro D2. Mais face à des outsiders de taille, Mont-de-Marsan, habitué des phases finales, et Grenoble, plus gros budget de la division.

Trois ans qu'Aimé-Giral attend ça. Après deux saisons au purgatoire, à l'issue desquelles elle ne s'était pas qualifiée pour les phases finales, l'USAP, première de la saison régulière, retrouve le dernier carré de Pro D2. Et aborde en position de force dimanche (14h15) devant son public l'avant-dernière marche avant une éventuelle remontée dans l'élite. Mais les Catalans ont encore dans un coin de leur tête la désillusion de la dernière demi-finale à domicile en 2015 où, un an seulement après une descente humiliante, ils avaient vu leur rêve de remontée brisé par le futur promu Agen (32-32, 4 essais à 2 pour le SUA).

Attention donc à ne pas revivre ce cauchemar. D'autant que Mont-de-Marsan, 4e de la saison régulière et qui a battu Béziers en barrage (31-23), est en mesure de créer la surprise, fort de son expérience des phases finales qu'il n'a pas manquées depuis quatre ans. Battu en demi-finale par Montauban en 2017 et Aurillac en 2016, le Stade Montois avait été jusqu'en finale en 2015, où il s'était incliné face à Agen.

La place de Grenoble est en Top 14

Même avantage terrain pour Montauban. Peut-être même un peu plus, vu la ferveur de la cuvette de Sapiac où les Tarn-et-Garonnais jouaient il y dix ans la Coupe d'Europe. Une rétrogradation administrative en Fédérale 1 en 2010 a eu lieu entre temps mais depuis sa remontée en deuxième division il y a quatre ans, l'USM a franchi des paliers jusqu'à arriver en finale la saison dernière face à Agen (20-41). Et nul doute que les Montalbanais ont envie de le revivre pour se donner une chance de retrouver l'élite.

Mais face à eux, le FCG, vainqueur de Biarritz en barrage (33-26), compte rester le moins possible dans l'antichambre après sa relégation la saison dernière. S'appuyant sur le plus gros budget de la division, il ne fera pas le déplacement à Sapiac en victime expiatoire. "On a envie de ramener ce club à la place qu'il mérite parce que Grenoble, sa place est en Top 14 et pas en Pro D2", martèle le demi de mêlée David Mélé.

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