Oliver: "Vivre à la française"

Par Rugbyrama
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Anton Oliver disputait à Tarbes son deuxième match de la saison ce week-end. L'occasion d'évoquer avec le talonneur All-Black ses débuts à Toulon.

Que pensez-vous du championnat de France de Pro D2 ?

Anton Oliver.- Je trouve que les équipes sont très fortes et tous les matchs sont très durs. Il y a peut-être moins de jeu qu'en première division mais toutes les rencontres sont de vrais combats. Les joueurs vont sans doute moins vite mais ils sont très forts physiquement.

Quel votre premier sentiment sur la ville de Toulon et sur le RCT ?

A. O.- Que ce soit au club où dans la ville, tous les gens sont vraiment très sympas. Je suis arrivé à Toulon depuis deux semaines et j'ai été très bien accueilli. En revanche, je n'ai pas encore eu le temps pour aller visiter la ville.

Et quelles sont vos premières sensations par rapport à cette équipe où il y a Andrew Merhtens, George Gregan ?

A. O.- C'est vraiment extraordinaire de jouer avec eux mais l'équipe ce n'est pas seulement deux ou trois noms. Il faut considérer l'équipe dans son ensemble car nous n'irons pas loin si nous pensons autrement. Mais c'est vrai que c'est facile pour les médias de parler en priorité des noms reconnus. Après, face à Tarbes, tout le monde a pu voir l'influence de Gregan et Merhtens pour gérer cette fin de match qui n'était pas évidente.

Il y a beaucoup de nationalités dans cette équipe de Toulon. Est-ce que c'est difficile de trouver une certaine harmonie ?

A. O.- C'est vrai que c'est difficile car nous avons des joueurs fidjiens, samoans, néo-zélandais, tchèques. Le nombre de nationalités différentes est incroyable donc nous avons encore quelques problèmes de communication. Nous avons juste besoin d'un peu de temps pour mieux nous trouver sur le terrain.

Ce nombre important d'étrangers va-t-il influencer le jeu de Toulon ?

A. O.- Non, nous voulons vivre à la française. Nous respectons ce "way of life". D'ailleurs, nous mangeons français, nous parlons français dès que nous le pouvons. Malgré toutes ces nationalités, nous ne devons pas oublier que nous sommes une équipe française. Il ne faut surtout que l'on perde cette identité française et toulonnaise.

Après avoir joué la Coupe du monde dans des stades immenses, êtes-vous surpris des stades du championnat de Pro D2 ?

A. O.- Au contraire, c'est très sympa. Je retrouve des stades similaires à ceux dans lesquels j'ai commencé à jouer. Il n'y a pas des milliers et des milliers de personnes mais cela nous permet d'être plus près des spectateurs. Nous pouvons avoir un contact avec eux et j'aime vraiment ça.

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