Caujolle : "Une situation pesante"

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Tarbes (14e) flirte dangereusement avec la zone rouge depuis le début de la saison. Après la défaite à Blagnac (20-15), on parle de nouveau d'un limogeage des coaches. Pas idéal pour préparer la réception de La Rochelle. Mais le groupe veut y croire, à l'

La rumeur enfle à Tarbes d'un possible changement d'entraîneurs cette semaine. Qu'en est-il ?

Sébastien CAUJOLLE : Nous ne savons rien pour le moment (mercredi midi, NDLR). Hier après-midi, nous nous sommes entraînés avec Philippe Carbonneau et Frédéric Torossian, c'est tout ce que je peux dire.

Comment le vivez-vous ?

S.C. : Cette situation est un peu pesante, c'est vrai, mais nous les joueurs, nous sommes sur le terrain et nous avons assez de "problèmes" à régler sur le pré sans nous préoccuper du reste. Nous essayons de faire abstraction de cela pour avancer et préparer le match capital contre La Rochelle ce week-end.

Avec, en plus, la déception de la défaite à Blagnac, le début de semaine doit être un peu compliqué à gérer...

S.C. : La défaite à Blagnac a été une grosse déception effectivement. Perdre comme ça, à la dernière seconde, c'est vraiment dur pour le moral. Mais ça arrive à tout le monde de faire des erreurs (l'ouvreur Bourgeois a perdu le ballon dans l'en-but et Blagnac a marqué un essai, NDLR) et sans ça, on aurait ramené le match nul, ce qui n'aurait pas été si mal. Nous avons encore montré de bonnes choses malgré les erreurs de discipline. Mais nous avons décidé de faire une croix sur cette rencontre et de nous reconcentrer sur les deux matchs qui arrivent. Nous recevons La Rochelle ce week-end, mais aussi Grenoble dans quinze jours. Ce sont deux matchs qui peuvent nous remettre dans le bain. Et étant donné que Limoges n'a pas pris le bonus contre Oyonnax samedi dernier, nous comptons toujours deux points d'avance. Nous avons encore notre destin en main.

N'y a-t-il pas un sentiment de revanche à domicile en plus après les courtes défaites contre Béziers et Agen (7-11 et 14-16) ?

S.C. : C'est vrai que nous n'avons jamais gagné à Trelut en 2008... S'imposer contre La Rochelle nous ferait du bien à nous, mais à nos supporters aussi. Si Limoges perd ce week-end contre Bordeaux et que nous, on gagne, on prend six points d'avance au classement.

Vous passez souvent près de la victoire, sans y parvenir toutefois. Que manque-t-il à Tarbes ?

S.C. : On se le demande ! Il nous manque un peu de chance je crois. Mais la chance, ça se provoque. Non, ce qui manque surtout, c'est de la confiance en nous. On voit des équipes qui, même quand elles sont menées, sont sûres de leurs forces et parviennent à remonter au score. Ce n'est pas notre cas. De par nos résultats depuis le début de la saison, nous n'avons pas confiance en nous et le moindre petit détail nous coûte cher.

Comment aborder la série de matchs compliqués qui s'annonce alors (La Rochelle, Grenoble, le Racing-Métro, Aurillac, Toulon et Pau) ?

S.C. : On va la gérer match après match, sans faire de plans sur la comète. Sur les gros matchs, on a toujours été présents. Mis à part à Lyon, nous avons tenu contre Toulon, le Racing, Agen et Béziers. Il faudra peut-être ces matchs-là pour reprendre la confiance que nous avons perdue.

Vivre une telle saison au quotidien ne doit pas être simple .

S.C. : C'est sûr que ce n'est pas facile de se remettre à l'entraînement tous les lundis en ayant perdu le week-end. Mais nous sommes des joueurs professionnels et ce sont des choses qui arrivent. L'an dernier, nous avons vécu à peu près la même saison... Nous savons qu'il faut garder un esprit positif match après match.

Le fait d'arriver à la moitié du championnat change-t-il quelque chose ?

S.C. : On l'espère ! Depuis quelques années, on voit des équipes larguées en début de championnat qui se refont la cerise en deuxième moitié de saison grâce à un déclic. On se dit que si les autres l'ont fait, pourquoi pas nous ? Peut-être que les deux matchs à domicile qui se présentent serviront de déclic. Si on les gagne, on arrivera peut-être plus à regarder devant nous que derrière.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?