Urios : "Un héritage à défendre"

Par Rugbyrama
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Malgré un bon début de saison, Oyonnax pointe toujours à la onzième position du Pro D2. La fin d'année s'annonce capitale avec les réceptions de Lyon et Béziers. A quelques jours du derby, l'entraîneur Christophe Urios fait le point.

Comment abordez-vous ce match face à Lyon ?

Christophe URIOS : Il fait partie des deux matchs prioritaires de notre fin d'année. Le déplacement à Agen samedi dernier était important mais cela restait un match à l'extérieur. En revanche, les réceptions de Lyon et de Béziers seront capitales. Parce qu'elles nous permettraient de remonter au classement (Oyonnax est actuellement onzième, NDLR) et surtout par rapport à notre invincibilité à Mathon.

Cette invincibilité dure depuis deux ans (18 matchs en tout). Est-ce une motivation supplémentaire pour les joueurs ?

C.U. : Il s'agit surtout d'un héritage à défendre et d'un challenge intéressant à relever. Je ne crois pas que cela amène de la motivation supplémentaire parce que les joueurs sont déjà motivés, mais cela leur donne plus d'engagement, c'est sûr.

Question motivation, la notion de derby constitue-t-elle un vrai facteur ?

C.U. : C'est un match un peu compliqué à aborder, différent des autres. Lyon est à cent kilomètres mais cela reste un derby parce que c'est le club le plus proche de nous géographiquement. Ça met un peu de pression mais ça amène surtout du plaisir... Après, il faut avouer que les joueurs ont beaucoup changé. On en compte quinze nouveaux cette année, beaucoup viennent du sud de la France et pour eux, cela sera principalement un match face à un concurrent direct.

Vous avez dit du match à Agen qu'il était le "moins abouti à l'extérieur de la saison". Y a-t-il une envie de rachat au sein du groupe ?

C.U. : Effectivement, c'était le moins abouti sur le plan offensif et de la performance. Nous en sommes tous sortis frustrés parce que nous voulions nous étalonner face à un très gros de la poule. Ça n'a pas marché, ce n'est pas dramatique. Les joueurs n'ont pas particulièrement à se racheter.

Que s'est-il passé alors entre la très bonne performance contre Blagnac (45-6) et la défaite à Agen (16-3) ?

C.U. : Nous avons eu quelques blessures d'abord. Celle de Bertrand Guilloux, notre ouvreur, lors de la mise en place nous a désorganisé. Et puis nous sommes tombés sur une bonne équipe d'Agen !

Comment ont réagi les joueurscette semaine ?

C.U. : Plutôt bien, même si la déception a été dure à digérer. Lundi, ils étaient frustrés, énervés, bref, pas bien. La journée de récupération, avec pas mal de piscine, a fait énormément de bien. Ils ont vite retrouvé leur dynamique et tout va bien maintenant.

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