Béziers veut se relever

Pas facile de se relever d'un 41-7 d'entrée. Pour cette première journée de Pro D2, personne n'attendait les Toulonnais à ce niveau, c'est sûr. Mais il faut avouer que Béziers n'a pas fait grand chose pour briller. "Il va falloir se mettre à plaquer, à gagner des ballons et mettre les bouchées doubles", reconnaîssait le coentraîneur Richard Castel après la rencontre, n'hésitant pas à parler de "deux divisions d'écart" entre ses protégés et ceux d'Umaga dimanche.

Comment se relever alors d'une telle claque ? En remettant les choses à leur place tout d'abord. Béziers n'a fait qu'un match et la saison est encore longue : "Nous avons particulièrement veillé à ne pas dramatiser la situation avec les joueurs, expliquait ainsi l'autre entraîneur, Olivier Saïsset, lors d'une rencontre avec les supporters mercredi. Cela ne sert à rien de leur mettre la tête au fond du sceau alors qu'il reste 29 matchs. Il est beaucoup trop tôt pour dramatiser. A nous de rebondir dès samedi."

"Aller de l'avant"

Samedi justement, c'est Grenoble qui pointe ses crampons. Et tout sera différent cette fois. Parce que les Biterrois seront chez eux, au Stade de la Méditerranée tout d'abord. Parce que les joueurs ont une (énorme) revanche à prendre ensuite. Parce que Grenoble n'est pas aussi impressionnant que Toulon enfin. Les Grenoblois ont certes remporté leur premier match samedi contre Tarbes (22-16), mais ils ont manqué de maîtrise et n'ont pas su décrocher le point de bonus offensif.

Bref, c'est le moment ou jamais pour remettre les pendules à l'heure. Béziers veut oublier et faire oublier le faux-pas toulonnais : "Il est inutile de s'interroger, le club veut aller de l'avant et il souhaite confirmer ses ambitions", affirmait Richard Castel mercredi. Ça passe obligatoirement par une victoire samedi soir.