Aurillac d'un souffle

Par Rugbyrama
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Aurillac a arraché une victoire sur le fil devant Grenoble 18-16 qui repart avec le bonus. Défaillant en conquête, Aurillac a eu très chaud.

Aurillac est donc troisième du Pro D2. Il faut donc définitivement ne plus mettre en relation les mots d'Aurillac et promu. Certes, le parcours des Cantaliens n"est pas linéaire et en progression constante, mais Aurillac gagne encore et encore.

Ce dimanche après-midi, leurs victimes étaient grenobloises. Victime est bien le terme tant tous les ingrédients semblaient pencher en la faveur des visiteurs. Pourtant la victoire est revenue aux locaux, grâce à une pénalité de la dernière minute tentée et réalisée par le Sud-Africain De Beer après un contre de Borel sur l'ouvreur Dut.

Un succès à l'arrachée dans un match dominé en conquête par Grenoble qui avait visiblement très bien peaufiné sa stratégie. Vent de face, les Isérois ont alterné à merveille pour cueillir à froid la défense locale par un essai de Terchi (7e). En deuxième période ensuite, les Grenoblois ne paniquaient jamais pour reprendre sereinement le score à cinq minute de la fin de la rencontre. A 16-15, les visiteurs pensaient bien l'exploit enfin à portée. Mais un deuxième carton jaune pour Terchi (après celui de Afeaki) compromettait grandement les chances de victoire. Comme quoi, une nouvelle fois, l'indiscipline se paye cash à ce niveau.

Dominés en mêlée fermée, comme en touche, les Aurillacois ont réussi à renverser la tendance et faire fi des sorties sur blessure de ses deux piliers en première période. Un coaching qui n'avait rien à voir avec celui peaufiné et travaillé de Grenoble. En effet, Thierry Peuchlestrade a bien craint le pire à l'heure de jeu en voyant la première ligne iséroise dans son ensemble complètement modifiée. Malmenée la première ligne aurillacoise a vacillé, sans sombrer, grâce au soutien du jeu au pied impeccable tout au long du match de Staniforth et De Beer.

"Nous nous en étions sortis un peu comme ça contre Blagnac," sourit Thierry Peuchlestrade. Il faut croire que l'histoire aime à se répéter.

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