Agen s'est fait peur

Par Rugbyrama
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Agen a assuré le minimum syndical en s'imposant 15-12 contre Béziers à Armandie. Fébriles, les Lot-et-Garonnais se sont fait peur face à des Héraultais sans complexes, qui ramènent le point de bonus défensif.

On était bien loin des Agen-Béziers qui faisaient rêver tout le rugby français dimanche après-midi à Armandie. Les joueurs des deux équipes, désormais pensionnaires de la deuxième division française, n'ont pas offert un grand spectacle au public venu en masse malgré le froid et la pluie. Les Agenais, qui n'avaient pas droit à l'erreur, ont rempli leur contrat en s'imposant 15-12. Mais ils ont eu beaucoup de mal, comme tétanisés par la pression qui pesait sur leurs épaules.

Le début de la rencontre était pourtant à l'avantage des locaux. Forts en conquête - trois pénalités récupérées sur mêlée et une touche captée sur lancer biterrois en onze minutes seulement -, les Suavistes concrétisaient leur domination dès la 3e minute par une pénalité de Miquel après une percée de quarante mètres du jeune arrière Sofiane Guitoune. Mais bien vite, la machine lot-et-garonnaise s'enrayait. Les Biterrois revenaient dans le camp adverse et prenaient petit à petit l'ascendant. Un réveil concrétisé par trois pénalités de Damien Vidal (15e, 19e et 30e).

Fébrilité agenaise

Le jeu d'occupation au pied de l'ouvreur biterrois faisait des merveilles face à la fébrilité des Agenais sous les chandelles. D'autant que Miquel, dans un jour sans, enchaînait les mauvais choix et manquait six points au pied. Il ramenait tout de même les siens à 6-9 à la pause, puis à 9-9 à la 45e. Le SUALG continuait pourtant de rendre un nombre incalculable de ballons par un jeu au pied imprécis et souvent inopportun, alors que son adversaire enchaînait efficacement le jeu à la main et le jeu au pied. Peu sûrs d'eux, les Lot-et-Garonnais n'osaient pas. Et vendangeaient des occasions en or, comme ces surnombres incroyables à la 56e et à la 64e.

Quelques fulgurances de Mirande et de Mignardi redonnaient espoir à Armandie mais un grain de sable venait toujours bloquer les rouages agenais. Un drop de Saliès (49e) et deux pénalités de Miquel plus tard (64e et 72e), le tableau affichait le score final. 15-12. Agen avait assuré sans se rassurer et Béziers, qui a joué sans complexe, ramenait un point de bonus défensif plus que mérité.

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