Nouvelle révolution à Toulon

Décidemment, Toulon fait plus souvent parler de lui que certains clubs du Top 14. L'arrivée de l'ancien All-Black Tana Umaga dans le club varois en était l'une des raisons. Son départ en est une autre car il vient d'entraîner, sans le vouloir, le deuxième changement dans le staff depuis le début de la saison. A peine le joueur parti, le RCT est une nouvelle fois retombé dans ses travers en s'inclinant chez l'avant-dernier, Mont-de-Marsan, le week-end dernier (26-13). La seule autre défaite du club depuis fin octobre avait également été concédée sans le centre néo-zélandais.

Le président Mourad Boudjellal, a donc décidé de remercier l'entraîneur-adjoint Edmond Jorda pourtant arrivé en cours de saison pour donner un nouvel élan au groupe alors troisième après cinq journées. Avec l'aide de Gilbert Doucet, il venait remplacer le duo précédent composé d'Alain Teixidor et d'Olivier Beaudon. Cette fois, c'est Tim Lane qui est appelé à la rescousse. Débarqué de Brive fin novembre après une victoire à Toulouse, l'Australien arrive en tant que manager et entraîneur des lignes arrières.

Boudjellal s'implique dans le sportif

Tim Lane est passé par Montferrand lors de la saison 2000-2001 qu'il avait conduit à la Finale du Championnat de France. Il était ensuite parti pour l'Afrique du Sud avant d'enchaîner les postes aux seins de sélections nationales (Afrique du Sud, Australie, Japon et Italie) puis de revenir dans l'Hexagone, à Brive. Une expérience qui a tourné court au vu de la saison des Corréziens. Il n'aura pas le droit à l'erreur dans le Var sous l'oeil attentif de son président atypique. Car à Toulon plus qu'ailleurs, il ne faut pas se rater.

Mourad Boudjellal n'a pas encore pris de décision sur l'avenir au sein du club de Edmond Jorda. Quant à Gilbert Doucet, il conserve pour sa part son poste d'entraîneur des avants mais laisse donc le management à l'Australien. Le président a d'autre part précisé qu'il "s'impliquera dans le milieu sportif uniquement pour préparer la venue d'Oyonnax", samedi à Mayol. Un président à part. Vraiment.