"Beaucoup de pression"

Par Rugbyrama
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Romain Millo-Chlusky, titulaire en deuxième ligne en compagnie de Lionel Nallet pour affronter l'Afrique du Sud à Toulouse ce vendredi, sait que la pression sera forte face aux terribles avants springboks même s'il s'attend à un soutien sans faille du public du Stadium.

Comment travaillez-vous à l'entraînement cette semaine au CNR de Linas-Marcoussis ?

Romain Millo-Chlusky: Comme souvent, nous n'avons pas trop de temps pour nous retrouver et nous préparer. Mais tout le monde fait preuve d'une grande envie. Lors des derniers entraînements qu'il nous reste, nous voulons faire preuve d'un maximum de concentration, pour nous préparer au mieux, en connaissant un minimum de déchets.

Où se situent donc les priorités ?

R. M.-C.: Nous savons très bien que ce match va se jouer sur des points essentiels comme la conquête et le jeu au sol. La conquête, notamment, sera primordiale face à des Boks ultra puissants, qui sont très vifs et parfois même très violents. Ils ont de très bons gratteurs qui viennent en nombre sur les regroupements. Nous devrons avoir des lancements propres et une conservation du ballon très efficace.

Le plan est-il de les mettre en difficulté en mêlée fermée et sur les ballons portés ?

R. M.-C.: Oui. Tout ce que nous pourrons trouver pour les faire déjouer et les priver de ballons, pour ne pas qu'ils arrivent à développer leur jeu. Mais la pression est sur nous parce que ce ne sera pas évident. Même si le fait de jouer au Stadium nous donnera à nous, les Toulousains, une source de motivation supérieure.

Chercherez-vous aussi à ralentir leur ballons afin qu'ils n'impulsent pas de vitesse au jeu ?

R. M.-C.: Oui. Il faudra les priver de ballons et leur couper l'oxygène. Et, si tout se passe bien, dans un second temps, il s'agira de mettre notre jeu en place. Mais je crois que, en plus, on annonce de la pluie vendredi sur Toulouse. Bref, un match dur et âpre nous attend...

Vous parliez de violence. Ces Boks vous font-ils si peur ?

R. M.-C.: Nous avons tous de l'appréhension. Mais c'est une bonne pression, positive, qui va donner envie à chacun d'entre nous de donner le meilleur sur ce match. Pour ma part, c'est le deuxième fois que je vais jouer les Springboks, après ce match nul que nous avions réussi chez eux (30-30, le 18 juin 2005, à Durban) . De l'eau a coulé sous les ponts depuis, mais ils gardent toujours les mêmes caractéristiques. Et je n'ai rien oublié...

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