Biarritz, dans ses travers

Après sa victoire à Bayonne, Biarritz pensait avoir – enfin - lancé sa saison. Mais, sur un terrain très lourd après les nombreuses pluies du week-end, les Biarrots n"ont pas trouvé la solution offensive face à des Ecossais ambitieux et en réussite. Que ce soit avec Bosch ou Peyrelongue, l"animation basque n"a pas trouvé la solution. Et c"est tout le BO qui est retombé dans ses travers.

Les Français savaient qu'avant de penser au bonus offensif, il faudrait assurer la victoire. Et déjà atteindre cet objectif s'annonçait compliqué avec des conditions très difficiles avec de surcroît un ouvreur écossais très efficace.

Regrets biarrots

Dès le coup d'envoi de la rencontre en effet, Dan Parks s'est appuyé sur sa précision dans le jeu au pied pour occuper le terrain biarrot. Malgré le terrain gras, les Ecossais tentaient d'envoyer du jeu et provoquaient les fautes biarrotes. En vingt minutes, Glasgow marquait la rencontre de son empreinte et dominait 6-0. Les efforts de la première ligne biarrote n'étaient vraiment pas récompensés.

Car, si Biarritz a de nouveau péché dans le secteur offensif, la mêlée fermée dans laquelle le pilier Denis Avril faisait son retour a réalisé une très grosse première période. Revenu à trois points Biarritz a même eu l'occasion de rentrer aux vestiaires à 6-6, mais Dupuy manquait une pénalité de la ligne médiane et c'est Parks qui en profitait pour ajouter trois points.

Vent dans le dos, les Basques ont passé la deuxième mi-temps à attaquer la ligne écossaise. Mais malgré les percées de Traille et les tentatives de Brusque, Dupuy, qui manquait encore un autre coup de pied lointain, ne passait que trois points en quarante minutes. Quand l'arbitre Hayes sifflait la fin de la rencontre, le tableau d'affichage donnait bien la victoire à Glasgow sur le score de 9-6. Les quelques 500 supporters exultaient. Les Biarrots eux peuvent nourrir des regrets. Cette deuxième défaite depuis le début de la saison ne compromet pas encore leurs chances de qualification pour les quarts, mais les Saracens qui ont atomisé Viadana (71-7) ont creusé l'écart.