Thomond Park, forêt, terrain glissant… Les Bleus vont découvrir l’Hakatanomori Stadium

  • Coupe du monde - Maxime Machenaud entouré de Camille Chat et Yoann Huget (XV de France)
    Coupe du monde - Maxime Machenaud entouré de Camille Chat et Yoann Huget (XV de France)
  • Conor O'Shea - 2019 Rugby World Championship - Italia-Canada - Getty Images
    Conor O'Shea - 2019 Rugby World Championship - Italia-Canada - Getty Images
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COUPE DU MONDE 2019 - Si le typhon Mitag aurait pu faire des siennes, la rencontre France - États-Unis se tiendra bien ce mercredi à l’Hakatanomori Stadium de Fukuoka. Un stade champêtre particulièrement charmant mais à la pelouse très instable à en croire les Italiens, qui s’en sont plaints après leur match contre le Canada.

Basés à Kumamoto depuis le 23 septembre dernier, les Bleus prennent ce mardi la route de Fukuoka, la grande métropole située à environ 110 kilomètres au nord de l’ile de Kyushu. Dynamique, la ville vibre avant tout pour le baseball et les Soft Bank Hawks, une des meilleures équipes du pays dont l’antre, le Yahoo Dome, accolé à la baie, est une pure merveille architecturale.

Le rugby tente, lui, de se faire une place en périphérie, dans un stade habituellement dédié au football, comme le rappellent les affiches géantes des joueurs de l’équipe locale, les Avispa (deuxième division japonaise), dressées tout le long des 1800 mètres qui séparent le stade de l’aéroport international (également terminus d’une ligne de métro de la ville). En pénétrant dans cette enceinte de 22500 places, un élément visuel saute aux yeux : la forêt, présente tout autour, qui donne à l’ensemble un côté presque mystique. Et l’impression de se trouver au cœur d’un sanctuaire.

Compliqué lors des mêlées

L’Hakatanomori Stadium accueille trois rencontres de cette Coupe du monde, France - États-Unis étant la seconde. Italiens et Canadiens y ont ouvert le bal dans un match à sens unique où la Squadra Azzura a roulé sur les Canucks (48-7). La fédération italienne ayant bien travaillé en amont, organisant notamment une journée d’échanges avec les écoliers de la Mushiroda Elementary School toute proche, la majeure partie des 16 984 spectateurs présents ce soir-là était acquise à la cause des hommes de Conor O’Shea : "L’énergie qui se dégage de ce stade est assez incroyable et je pense qu’elle a aidé mes joueurs à accomplir la meilleure performance possible face aux Canadiens", a d’ailleurs déclaré le sélectionneur transalpin après la rencontre.

Conor O'Shea - 2019 Rugby World Championship - Italia-Canada - Getty Images
Conor O'Shea - 2019 Rugby World Championship - Italia-Canada - Getty Images

Sans contredire leur patron, ses joueurs ont toutefois apporté un bémol d’ordre technique. C’est le cas de Tommaso Allan, bien connu en France pour avoir passé trois saisons à Perpignan, qui a mis de la nuance à l’enthousiasme ambiant : "Le public était chaud et le stade en lui-même est sympa. Il ressemble un peu à Thomond Park, avec cette grande tribune centrale arrondie. On en avait d’ailleurs parlé entre nous lors de la mise en place de la veille. La pelouse, en revanche, n’était pas terrible. Elle a causé des problèmes, notamment lors des mêlées. Elle glissait beaucoup et s’arrachait aussi parfois." Même remarque venant du troisième ligne Jake Polledri : "Même si on ne peut pas avoir toujours des terrains parfaits, c’est vrai que celui-ci était un peu difficile. Cela allait encore dans le jeu courant mais il est vrai que c’était compliqué lors des mêlées. On glissait et il a fallu s’adapter." Une sensation qui pourrait s’amplifier en cas de pluie mercredi et rendre ce terrain un peu plus capricieux encore. Les Bleus sont prévenus.

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