Brunel : "Nous avons des convictions"

  • XV de France - Jacques Brunel lors d'un entraînement au Japon
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  • Test Match - Gaël Fickou et Guilhem Guirado (France) contre l'Argentine
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  • XV de France - Guilhem Guirado
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COUPE DU MONDE 2019 - Le sélectionneur des Bleus a pris la parole pour la première fois depuis l'arrivée de l'équipe de France au Japon. Satisfait de la préparation effectuée, il est convaincu que ses joueurs peuvent se hisser dans le tableau final, même s'il reconnaît la difficulté de la tâche.

Rugbyrama : A quel moment est attendu le pic de forme de votre équipe ?

Jacques Brunel : L'évolution de la préparation a été bien sûr basée sur ce premier match en partie. Je ne vais pas revenir sur le travail fait depuis deux mois, mais nous étions dans une même continuité jusqu'à peu. Maintenant, notre objectif est de décharger en terme d'intensité et de volume sur les jours qui arrivent.

Un mot sur l'état de forme des joueurs qui n'ont pas pu s'entraîner ces derniers jours, comme Wesley Fofana ? Sera-t-il apte pour affronter l'Argentine ?

J. B. : On va attendre le début semaine prochaine pour savoir. Wesley est en phase de réathlétisation totale. Il a encore travaillé ce samedi matin, demain aussi. On verra lundi s'il peut participer à cette rencontre. Il a besoin de se sentir en sécurité donc c'est plutôt son ressenti qui va compter. Pour les autres (Poirot, Alldritt, Bamba), ils seront tous à l'entraînement lundi. Je n'ai aucun doute sur leur participation.

Avez-vous des certitudes sur votre XV de départ face à l'Argentine ?

J. B. : Nous avons une grosse ossature mais après il y a toujours quelques cas particulier. C'est le cas depuis le début de la préparation puisque nous avons eu des bobos. Certains joueurs sont partis, d'autres ont dû être ménagés. On a un groupe suffisamment conséquent pour faire face à toute éventualité.

Sentez-vous une certaine excitation dans le groupe depuis votre arrivée au Japon ?

J. B. : Oui, c'est dû au fait d'être arrivé sur le terrain, de découvrir cet environnement qui est de grande qualité, avec des installations superbes, un cadres magnifique. Cela nous a permis de travailler dans de très bonnes conditions. On sent de l'excitation depuis que l'on a posé le pied ici. On se rapproche de plus en plus de cette compétition.

XV de France
XV de France

Comment percevez-vous l'état d'esprit du groupe ?

J. B. : Il me semble que le groupe vit bien, qu'il s'entend bien en dehors et sur le terrain. Mais l'important est de bien vivre sur le terrain quand la compétition va commencer. C'est là que l'on verra l'état d’esprit de l'équipe. On attend de voir le comportement de l'équipe en fonction des résultats et de la composition de cette équipe. C'est dans la compétition que l'on pourra juger de sa détermination.

Votre équipe est-elle prête pour affronter l'Argentine ?

J. B. : Physiquement, on a fait le maximum pour bien se préparer. L'Argentine, c'est une équipe que l'on connaît, que l'on observe depuis quelques mois et que nous avons joué récemment. On connaît sa valeur. Aujourd’hui, nous n'avons pas d'incertitudes sur le plan physiques et sur le contexte dans lequel on va évoluer.

Les conditions climatiques peuvent-elles influencer vos choix ?

J. B. : On va bien sûr regarder la météo. Les températures sont différentes à Tokyo. Il y fait un peu plus chaud. L'humidité est là. Nous y étions préparés et on s'y acclimate bien. L’entraînement face à l'équipe japonaise nous a permis de nous mettre en conditions réelles. On s'est rassuré sur tous ces paramètres.

Vous n'avez par de doutes sur votre équipe...

J. B. : Je n'ai pas de doutes, mais une équipe peut savoir réellement sa force, son fonctionnement, son comportement dans la compétition. Avant, ça va toujours très bien. Donc, aujourd'hui on est très bien mais attend avec impatience la compétition.

Qu'attendez-vous de l'Argentine ?

J. B. : Je ne vais rien vous apprendre sur l'Argentine, son fonctionnement, ses défauts. Elle est rentrée dans un processus qui lui permet de se frotter aux meilleures nations. Elle a donc progressé. Elle l'a démontré. Il n'y pas besoin d’être un expert pour s'en rendre compte. On connaît la difficulté qui nous attend. Pendant le Rugby championship, elle a été égale à ce que j'attendais. Elle n'a pas gagné mais elle a joué face aux meilleurs nations et a toujours lutté à armes égales, confirmant sa progression.

Test Match - Gaël Fickou et Guilhem Guirado (France) contre l'Argentine
Test Match - Gaël Fickou et Guilhem Guirado (France) contre l'Argentine

Guilhem Guirado a déclaré qu'il n'était pas certain de commencer le premier match face à l'Argentine, qu'en est-il ?

J. B. : Je ne vais pas commenter les paroles de Guilhem Guirado. Je n'en dirai pas plus.

Avez-vous un doute au poste de talonneur pour votre première composition d'équipe ?

J. B. : Non

Sera-t-il le capitaine face à l'Argentine ?

J. B. : Vous le saurez jeudi.

Ça a l'air d'être un sujet sensible ?

J. B. : En tout cas qui vous intéresse.

Parce que Guilhem Guirado est le capitaine...

J. B. : C'est le capitaine.

XV de France - Guilhem Guirado
XV de France - Guilhem Guirado

Ce premier match est-il à quitte ou double ? Est-ce que le résultat du match face à l'Argentine va conditionner les compositions d'équipes suivantes ?

J. B. : C'est une évidence que c'est un match important mais ils le seront tous. Il faut faire attention. En 2011, on avait oublié qu'il y avait quatre matchs important, même si ça n'avait pas porté préjudice (défaite contre les Tonga). C'est un premier mach important mais après nous aurons trois matchs en dix jours. Il va falloir gérer ce scénario. On est obligés d'avoir 31 garçons prêts à avoir un rôle dans cette première phase.

On va répartir les rôles. Il va y avoir des premiers choix, puis d'autres pour les autres matchs de poule. Tout le monde va être impliqué. Ce n'est pas facile de faire deux matchs en quatre jours,avec les Tonga. On se rappelle de 2011. C'est très compliqué à gérer. Puis viendra ensuite l'Angleterre. Entre temps, nous pouvons avoir à gérer des blessures, donc on va se concentrer sur l'Argentine mais le scénario n'est pas facile.

Quel est l'objectif pour cette Coupe du monde ?

J. B. : Notre premier challenge sera de sortir des poules. De tous les avis extérieurs, on ne va pas y parvenir donc ça sera notre premier objectif : Montrer que l'on en est capable. C'est un événement exceptionnel, et jusqu'à maintenant l'équipe de France a souvent réalisé des parcours de qualité. On veut être dans la lignée de nos prédécesseurs. On sait la difficulté de la tâche, mais nous avons des convictions.

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