Un succès face à l'Ecosse, ce joli pot de départ à offrir au Stade de France

L'échéance du Mondial approche à grands pas pour cette équipe de France qui prépare l'événement depuis le 6 juillet dernier. Avant de traverser la Manche, direction le pays du thé et du fish and chips, elle devra s'acquitter d'une dernière tâche: battre le XV du Chardon dans son vaisseau dyonisien. L'occasion de dire au revoir à un public qui a retrouvé des couleurs grâce à la prestation aboutie du dernier Crunch (25-20).

Un rendez-vous que les hommes de Philippe Saint-André tiennent à ne pas galvauder, surtout depuis la belle osmose du 22 août dernier, comme le souligne le deuxième ligne Yoann Maestri. C'est notre dernière fois en France, devant notre public, avant la Coupe du monde. Vu comment il nous a soutenu contre l'Angleterre, l'engouement au Stade de France et la joie que cela a pu nous procurer, on se doit de faire une grosse prestation. Cela reste un match international, chez nous, et il n'y aura même pas de questions à se poser.

Huget: "Ne pas laisser nos supporters sur une défaite au Stade de France"

Entamer une Coupe du monde avec le plein de confiance n'est pas un luxe superflu. Les superstitieux se souviendront que le XV de France de Marc Lièvremont avait battu deux fois l'Irlande lors de la préparation de 2011 et s'était qualifié, quelques semaines plus tard, pour la finale à Auckland face aux All Blacks. Pour l'ailier Yoann Huget, la manière ne peut venir qu'après le résultat. Il a une importance car on n'aimerait pas laisser nos supporters sur une défaite au Stade de France. Même si on souhaiterait y associer le contenu, on espère surtout que la victoire sera au bout. Comme ce fut le cas en février au Tournoi des VI Nations (15-8).

Michalak: "Je savoure encore plus car je me dis que ce sera peut-être la dernière fois"

Homme du match face aux Anglais, Frédéric Michalak a eu le droit à une belle ovation à sa sortie, en fin de match, qui a coïncidé avec la chute de tension tricolore. Lui aussi veut ardemment rendre ce que le public du Stade de France lui a donné. C'est à chaque fois une joie pour nous de jouer à Paris. Pour ma part, je savoure encore plus car je me dis que ce sera peut-être la dernière fois. C'est que du bonheur d'être en bleu au Stade de France et on se sent encore plus fort quand les gens sont derrière nous. Si cela peut amener plus de gens à venir nous soutenir à Londres, c'est clair que cela nous poussera.

Ils ne seront peut-être pas 80000 dans la capitale anglaise en septembre, mais nul doute qu'une belle prestation en guise de pot de départ scellera définitivement une émulation jamais atteinte avec les Français sous l'ère PSA.