Saint-André: "Je me contente de ce résultat..."

Avez-vous été surpris par l’opposition proposé par les Roumains ?

Philippe SAINT-ANDRE: Pas vraiment, c’était leur premier match dans la compétition, ils ont eux aussi suivi une préparation de plus de trois mois. On s’attendait donc à ce qu’ils soient prêts physiquement et durs sur les points d’impacts. Mais l’objectif est atteint: une victoire à 5 points, pas de blessés et 9 points en deux matchs. Et compte tenu du contexte, 2 matchs en 4 jours et 13 changements, je me contente de ce résultat.

Les écrans de télévisions ont retransmis les images de votre discours aux joueurs à la pause. Le discours a semble-t-il était musclé ?

P.S-A: J’ai tout simplement dit aux joueurs que je n’étais pas contents de leur prestation. Nous n’avons pas été capables d’enchainer plus de deux temps de jeux. Je leur ai redit que quand le porteur de balle a du mal à gagner son duel, quand la libération du ballon n’est pas bonne et quand les nettoyages ne sont pas nets c’est très difficile de jouer au rugby. Et puis les Roumains ont bien joué le coup, ils ont haché le jeu en cherchant à ne pas aller au-delà de 3 ou 4 temps de jeu.

Il faut encore s’améliorer, notamment dans le secteur de la discipline

Vous aviez demandé à vos joueurs de se retrouver dans le combat collectif. Avez-vous été entendu ?

P.S-A: On voulait mettre de la vitesse, on ne voulait pas trouver les touches et essayer de mettre du désordre. Mais nous avons attendu une demi-heure avant de trouver le bon rythme et d’élever la cadence. En deuxième période, nous avons mieux tenu le ballon et été moins dans l’attente.

Vous avez été gênés sur les points de rencontre où la Roumanie vous a pris 8 ballons…

P.S-A: Je savais que les Roumains étaient forts dans les duels et que sans vitesse et sans réactivité sur le nettoyage, il serait très compliqué de briller. Mais au bout d’une heure ça s’ouvre et on marque 5 essais. Mais il faut encore s’améliorer, notamment dans le secteur de la discipline.

Propos recueillis par Julien Puyuelo, envoyé spécial à Londres