Cheika: "Je suis un grand fan des Argentins"

Par Rugbyrama
  • Michael Cheika, l'entraîneur de l'Australie, 3 octobre 2015
    Michael Cheika, l'entraîneur de l'Australie, 3 octobre 2015
  • L'ailier australien Drew Mitchell - Argentine-Australie, 25 octobre 2015
    L'ailier australien Drew Mitchell - Argentine-Australie, 25 octobre 2015
  • James Slipper, Michael Hooper et Rob Simmons (Australie) après leur victoire face à l'Argentine - le 25 octobre 2015
    James Slipper, Michael Hooper et Rob Simmons (Australie) après leur victoire face à l'Argentine - le 25 octobre 2015
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COUPE DU MONDE - Le sélectionneur de l'Australie Michael Cheika a salué la prestation des Argentins en demi-finale. Il a également appelé à "ne pas trop regarder le passé" avant d'affronter les All Blacks samedi prochain en finale de Coupe du monde. Logique, les Wallabies y trouveraient plus de défaites que de victoires.

Vous êtes vous vraiment senti menacé par le rugby offensif pratiqué par les Argentins?

Michael CHEIKA: C'est d'abord important pour moi de dire que je suis un grand fan des Argentins et de la façon dont ils jouent en ce moment. Il faut rendre hommage à leur entraîneur qui encourage ses joueurs à pratiquer un rugby de vitesse. Les Pumas vous mettent à l'épreuve tout le temps, il faut tout surveiller, à l'intérieur, sur les extérieurs... Si vous leur donnez trop le ballon, vous passez votre temps à défendre. Sur les ballons de récupération, ou sur nos possessions, on a donc essayé de conserver au maximum, de ralentir aussi le jeu. On a aussi été bon en défense et c'est quelque chose que l'on va essayer de préserver, car c'est le reflet de l'esprit de l'équipe.

L'ailier australien Drew Mitchell - Argentine-Australie, 25 octobre 2015
L'ailier australien Drew Mitchell - Argentine-Australie, 25 octobre 2015

L'efficacité offensive et collective vous a-t-elle plu?

M. C.: C'est ce que l'on visait. Je crois que par le passé on avait ce problème d'être capable de franchir mais sans avoir de soutien pour terminer l'action. On a travaillé dur à l'entraînement sur ce genre de détails et on ne cesse de s'améliorer. D'ailleurs à chaque fois que l'on n'a pas amélioré notre copie par rapport à la semaine précédente, on a dû batailler. Donc il faudra encore hausser énormément notre niveau le week-end prochain, en ciblant deux ou trois petites choses spécifiquement.

Pour battre les Blacks une fois, on a perdu 10 fois

Etes-vous d'accord avec le sélectionneur sud-africain Heyneke Meyer qui a dit que ces All Blacks étaient la meilleure équipe de tous les temps?

M. C.: (il souffle) C'est dur à dire. Il faudrait prendre le temps de regarder dans l'histoire, les archives... De toute évidence, ce sont les n°1 en ce moment et ils en sont là pour une raison. Je crois que pour les battre une fois on en a perdu 10, quelque chose comme ça.

Que devrez-vous faire pour les battre?

M. C.: Quand on a une équipe comme celle des All Blacks, il y a des menaces partout. Ils sont très bien organisés, ont un excellent entraîneur, ils savent à chaque instant ce qu'il faut faire, c'est-à-dire soit conserver le ballon, le porter, taper... Il faut être tout le temps à 100% et croire en son jeu. On sait qu'il faut s'améliorer et on va tout donner car on sait qu'on va être beaucoup soutenu en Australie et on veut faire en sorte que les Australiens soient fiers de nous. Ce sera une finale de Coupe du monde, l'intensité cette semaine sera maximale et tous ceux qui ont eu des petits bobos vont oublier la douleur pour être prêts samedi.

James Slipper, Michael Hooper et Rob Simmons (Australie) après leur victoire face à l'Argentine - le 25 octobre 2015
James Slipper, Michael Hooper et Rob Simmons (Australie) après leur victoire face à l'Argentine - le 25 octobre 2015

Votre victoire face à eux en août vous donne-t-elle une confiance supplémentaire?

M. C.: Evidemment, on a confiance en nous, en ce qu'on est capable de faire. Après, je ne veux pas trop regarder le passé, car je n'y verrai pas qu'une victoire mais aussi des défaites. Je veux regarder devant, penser à samedi, voir ce qu'on peut faire et l'appliquer.

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