White: "En mission"

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Le capitaine écossais Jason White respecte l'Argentine mais il est tout de même satisfait d'éviter la France en quarts de finale.

Avez-vous le sentiment qu'une qualification en demi-finale pourrait être une véritable bouffée d'oxygène pour le rugby écossais ?

Jason White.- Notre mission est de gagner dimanche car pour l'instant nous sommes dans les huit équipes encore en course. Si jamais nous gagnons, on fera parti des quatres dernières nations donc ce sera quelque chose de très particulier pour le rugby écossais. Connaître des succès répétés est important pour le rugby de notre pays.

L'Ecosse a vécu une saison difficile et pourtant vous êtes qualifiés en quart de finale. Comment l'expliquez-vous ?

J. W.- Il est vrai que cette saison a été difficile. Je n'ai pas pu jouer pendant le Tournoi des 6 Nations car j'étais blessé donc j'ai regardé cela depuis les tribunes. Nous avons eu des problèmes car nous avons connu beaucoup de défaites mais, d'un autre côté, nous avions pas mal de blessés et nos jeunes internationaux ont pu acquérir de l'expérience pendant ces rencontres.

Lors des dernières saisons, de plus en plus de joueurs écossais se sont éxilés en Angleterre ou en France. Est-ce un bien ou un mal pour le quinze du Chardon ?

J. W.- Ceux qui sont partis ont joué longtemps pour l'équipe nationale et pour les clubs écossais. Ils ont décidé individuellement de découvrir une autre culture, un autre rugby et ils ont voulu savoir s'ils avaient le niveau pour évoluer dans les championnats étrangers. Cela peut être une bonne chose pour l'équipe nationale mais il faut garder un équilibre pour ne pas voir tous nos joueurs partir à l'étranger.

Vous n'êtes pas forcément favoris face à l'Argentine. Est-ce finalement quelque chose de positif d'être dans la position d'outsider ?

J. W.- Que ce soit l'Argentine ou l'Ecosse, nous sommes deux équipes que personne n'attendait en quart de finale. Nous allons respecter l'Argentine car elle a terminé en tête de sa poule et ses victoires face à la France et l'Irlande ne nous ont pas surprises. Les Pumas possèdent des très grands joueurs comme Hernandez, Pichot ou Contepomi.

Préfériez-vous affronter la France ou l'Argentine en quart de finale ?

J. W.- En 2003, nous avons été éliminés en quart de finale par l'Australie qui jouait à domicile. Nous savons donc qu'il est très difficile de battre le pays organisateur sur ses terres donc, pour nous, c'est quelque chose de plutôt positif d'éviter la France.

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