Szarzewski sur le bon chemin

Par Rugbyrama
Publié le Mis à jour
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Papa d'une petite Anna depuis mardi, Dimitri Szarzewski espère être complètement remis pour la mi-juin... et postule plus que jamais pour le groupe France.

Depuis mardi matin, Dimitri Szarzewski est comblé. Papa pour la deuxième fois, ce coup-ci d'une petite fille, d'une petite Anna qui viendra égayer les journées du grand frère. Le printemps arrive et le renouveau du talonneur aussi.

Blessé lors du choc des Stades fin janvier à l'épaule, il a été contraint à l'opération après le premier match du Tournoi face à l'Italie. Lors de son entrée en deuxième période, le XV de France avait perdu 6 ballons sur touche. L'annonce de son opération n'a du coup pas été trop surprenante, même si elle n'est pas intervenue au bon moment. "Cela aurait pu arriver à un autre moment, encore plus délicat," souffle Szarzewski.

A la même période, deux autres camarades du Stade français se blessaient également sérieusement : Sylvain Marconnet au tibia et David Auradou à l'épaule. Alors avec la famille qui s'agrandit et les copains blessés, il ne s'est pas senti seul. Le Biterrois se veut fataliste. S'il a été amené à traverser ces épreuves, c'est comme ça et pas autrement. "C'est le destin. Il fallait que je fasse quelque chose, je ne pouvais pas continuer comme ça. Par rapport à la spécificité de mon poste, cette blessure m'handicapait trop." Sur la route de la clinique où il va chercher les siens pour un retour à la maison toujours aussi fort en émotion, Szarzewski fait le point sur sa blessure à l'épaule.

Il admet ressentir encore une gêne assez importante lorsqu'il lève le bras ou encore en rotation, mais rien d'anormal dans la phase actuelle de rééducation. "Je peux à nouveau me servir de mon bras, même s'il me manque de l'amplitude, quelques degrés pour être de nouveau au top. Je vais à la rééducation à Saint-Cloud tous les matins, de 9 heures à midi. Je viens de commencer le renforcement."

Quand on lui parle de reprise, Szarzewski s'avance et estime qu'à la mi-juin au plus tard, il sera rétabli. En gros à temps pour intégrer éventuellement le groupe France pour la préparation du XV de France en vue du Mondial. Car la joie de la paternité et d'une bonne rééducation ne font pas oublier à Dimitri l'objectif sportif de l'année : la Coupe du monde. "Si j'ai la chance d'être pris, je sais que je serai remis. Je sais que je n'aurai pas disputé la fin de saison, mais dans le même temps, je pourrai miser sur la fraîcheur et le gros travail physique que je vais réaliser d'ici là."

Aux côtés de Sylvain Marconnet avec qui s'est instaurée une saine et ludique émulation à la clinique, mais aussi de "Bibi" Auradou avec qui il enchaîne désormais les tours de terrain, Szarzewski n'a pas été coupé du monde du rugby. Toutes les semaines, il mange avec ses coéquipiers du Stade français à l'occasion de repas du président. "Et pourquoi pas revenir pour les phases finales du Top 14 ? Bien sûr, j'aimerai, mais il faut quand même un minimum d'entraînement et puis je ne peux pas revenir et prendre la place de l'un des deux talonneurs du club en claquant des doigts."

C'est donc sans se presser mais avec détermination que le talonneur international poursuit sa rééducation.

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