Szarzewski, être le n°1

Par Rugbyrama
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Jusqu'à la fin du mois de juillet, retrouvez tous les jours le portrait d'un joueur de l'équipe de France. Aujourd'hui, Dimitri Szarzewski. Champion de France et sélectionné par Bernard Laporte pour la Coupe du monde, Dimitri Szarzewski a dû se battre pou

Dimitri Szarzewski est un "miraculé" parmi les trente et il l'admet : "ce qui m'arrive est un joli retournement de situation" . Blessé au début de l'année avec le Stade Français, il est victime d'une sub-luxation de l'épaule deux semaines plus tard avec l'équipe de France. Conséquence : une opération chirurgicale. Il rate la suite du tournoi des VI nations et reste éloigné des terrains pendant quatre mois. "J'ai connu de longs moments de doute" reconnaît-il. Le sort étant capricieux, la blessure de Mathieu Blin lui permet de jouer la finale où il rentre en jeu à la 58ème minute. "C'est le destin. J'avais 20 minutes pour prouver aux sélectionneurs qu'ils pouvaient compter sur moi. 20 minutes pour sauver ma saison" glisse-t-il. Et continuer en bleu.

Sa carrière internationale (14 sélections) débute contre le Canada en 2004, mais c'est contre l'Australie et l'Afrique du Sud, lors de la tournée d'automne 2005, qu'il crève l'écran. Il vient alors de quitter Béziers, son club formateur relégué en Pro D2, pour le Stade français. Son dynamisme et sa puissance marquent les esprits. Malgré ses 100 kg pour 1,80 m, il est capable de sprinter, de rester disponible au soutien. Des qualités certes mais aussi des défauts. Notamment ses lancers."C'est agaçant que l'on me reproche cela constamment. Ce n'est pas toujours la réalité, ni toujours la faute au lanceur. C'est un tout. Quand on colle une image à quelqu'un, elle a tendance à rester même si on progresse. J'ai bien l'intention de gommer cela et de devenir un très gros lanceur" coupe-t-il.

A 24 ans, il se positionne pour l'avenir. Aujourd'hui numéro trois, il répète. "Mon ambition reste la même: devenir numéro 1. La concurrence ne me fait pas peur". Lui qui a débuté comme titulaire à seulement 19 ans avec Béziers, en remplaçant Sébastien Bruno, connaît cette situation et ne la craint pas. "La concurrence est saine. Nous nous apprécions (avec Bruno et Ibanez). Moi, je me considère plus frais que les autres joueurs" et d'ajouter "je ne suis pas parti en vacances pour travailler" . Pour être le numéro un.

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