Poux : "Le plus dur reste à faire"

Par Rugbyrama
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A 27 ans, Jean-Baptiste Poux jouera sa deuxième Coupe du monde en septembre prochain. Le Toulousain, en concurrence avec Mas, Califano et Emmanuelli, a été retenu grâce à sa polyvalence et sa bonne saison avec son club. Il savoure.

Quel est votre sentiment après l'annonce de votre nom dans cette liste des 30 ?

Jean-Baptiste Poux.- C'est un grand soulagement, d'autant que je n'y croyais pas trop. Ça allait à peu près quand je pensais qu'ils prendraient cinq piliers. Mais quand j'ai su qu'ils n'en prendraient que quatre, je me suis dit que c'était foutu. Ça a été une grande surprise.

D'autant que votre dernier match avec les Bleus remonte à la Coupe du monde 2003...

J-B.P.- Oui, ça fait quelques temps que je n'ai pas été pris ! Alors ça me fait d'autant plus plaisir. Après, j'avais été rappelé entre temps mais n'avais pas pu venir à cause de divers pépins physiques. J'ai participé à quasiment tous les rassemblements, j'étais à Marcoussis l'hiver dernier même si je n'ai joué aucun match du Tournoi des 6 Nations. Ça a été difficile à gérer ça, de ne pas jouer pendant sept semaines... Mais j'ai toujours gardé espoir, j'ai travaillé et finalement j'ai été récompensé.

Que pensez-vous de la liste de joueurs retenus par Bernard Laporte ?

J-B.P.- Je savais qu'il y aurait des surprises, que certains des joueurs qui sont là depuis plusieurs années seraient absents comme Papé ou Fritz. En 2003, c'était le cas de Vincent Clerc. C'est la même histoire à chaque Coupe du monde. Je pensais quand même qu'ils prendraient quatre deuxième ligne&hellip Je suis triste pour ceux qui ne sont pas présents mais du coup, je savoure encore davantage. Je sais ce que c'est. En 2003, je faisais partie de la liste cachée et n'avais joué que grâce à la blessure de Pieter de Villiers... Mais on n'en est pas encore là. Il reste un travail physique très difficile à effectuer maintenant, et à gagner sa place.

Justement, dans quel état d'esprit êtes-vous ? Encore euphorique ou déjà tourné vers le travail qui reste à faire ?

J-B.P.- Aujourd'hui (jeudi, le jour de l'annonce du groupe, NDLR), je savoure mais dès demain il faudra se mettre dedans. Maintenant, il faut se mettre dans la même configuration que celle d'un club. Nous allons être trente joueurs qui vivrons plusieurs mois ensemble, comme c'est le cas dans nos clubs. Ce ne sera pas du tout la même chose que pendant le Tournoi des 6 Nations, où l'effet est très bref. Nous allons commencer par les stages, puis il y aura les matchs de préparatio... Il faut se remettre au travail parce qu'il va falloir faire quelque chose de cette Coupe du monde en France. Le plus dur reste à faire.

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