Corleto: "Plus forts qu'en 2003"

Par Rugbyrama
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Juan Martin Hernandez titularisé à l’ouverture, Ignacio Corleto sera aligné à l’arrière de la sélection argentine. Un changement qui ne perturbe pas le joueur du Stade Français, assez serein à l’heure d’évoquer le match qui attend les siens face au XV de

Ignacio Corleto, comment vous sentez-vous à quelques heures du match face à l"Equipe de France ?

Ignacio CORLETO : On est là, on est à 100 %, on est prêt.

Un résultat positif pour vous constituerait un tremblement de terre dans le monde du rugby...

I.C. : Oui, c'est sûr. C'est difficile pour nous de ne pas penser à cette éventualité. Maintenant, nous sommes des professionnels. Ce match, il ne faut pas le jouer dans nos têtes mais sur le terrain.

Avez-vous peur de l'arbitrage ?

I.C. : Oui et non. On a eu, c'est vrai par le passé, une mauvaise expérience avec l'arbitrage. Mais lors du match amical contre le Pays de Galles, ça a été. alors...

I. C : Agustin Pichot a affirmé avoir déjà battu l'Equipe de France, mais pas celle-là. Vous partagez son avis ?

I.C. : Il a raison. Ce n'est pas tout à fait la même équipe. Je crois même que cela fait un moment que je n'avais pas eu autant de qualités dans cette sélection. J'ai été étonné par leurs matches de préparation, leur niveau physique.

Que pensez-vous de la titularisation de Cédric Heymans à l'arrière chez les Bleus ?

I.C. : Il va jouer à un poste dont il n'a pas l'habitude. On va le tester, c'est sûr, comme d'autres en face vont me tester. Ce qui s'appliquera à lui s'appliquera également à moi.

Justement, jouer en 15, c'est pour vous l'opportunité de vous illustrer...

I.C. : L'essentiel, c'est d'être dans le quinze. J'ai passé quasiment toute ma carrière à ce poste. Jouer à l'aile ou à l'arrière, peu importe, l'important, c'est de jouer.

Quel est votre sentiment sur l'association Pichot-Hernandez ?

I.C. : Ils se connaissent très bien pour avoir jouer comme cela au Stade français. Ce sont des amis et ça ne pourra qu'aider l'équipe sur le terrain.

Selon vous, qui, de la France ou de la Nouvelle-Zélande, est le grand favori du Mondial ?

I.C. : Les deux. Maintenant, il y a une des deux nations qui joue chez elle et ça, ça compte.

Et l'Argentine ?

I.C. : On est plus forts qu'en 2003. L'équipe est plus expérimentée. On est confiant mais un match c'est 80 minutes, il faudra être costaud durant ce temps-là.

L'Argentine fait douter toutes les équipes et est reconnu pour savoir faire déjouer l'adversaire...

I.C. : On essaie de faire notre jeu.

Comment allez-vous vous y prendre pour faire déjouer les Bleus?

I.C. : Vous verrez vendredi. Je pense que chacun fera en sorte ne pas tomber dans le piège de l'autre.

La tâche ne sera pas facile pour vous. Vous jouez le match d'ouverture, face au pays hôte en plus...

I.C. : On a un peu l'habitude désormais. En 1999 (au Pays de Galles, défaite 23-18) et en 2003 (en Australie, défaite 24-8), c'était déjà comme ça. Oui, c'est compliqué, mais on ne va pas se lamenter sur notre sort. On va jouer.

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