Pelous: "Aucune jalousie"

Par Rugbyrama
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Fabien Pelous est revenu depuis Val d’Isère sur le choix de Raphaël Ibanez comme capitaine. Pour lui, c’est "logique". Le deuxième ligne des Bleus racontent que l’ambiance est au beau fixe dans le groupe et qu’il n’y a pas de souci pour l’instant…

Ça fait du bien de changer d'air ?

F.P. : On n'a passé qu'une semaine à Marcoussis, c'était gérable. Peu importe le lieu, ce qui est intéressant, c'est ce qu'on vit entre nous. Alors oui Val d'Isère, c'est un cadre sympa, mais qu'on le vive à ici, à Marcoussis ou Font-Romeu, peu importe.

Comment ça se passe justement ?

F.P. : Tout va bien, il n'y a pas de tension particulière car les matchs et le choix des joueurs est encore loin. Donc tout le monde est concentré sur la préparation physique. Pour l'instant, il n'y a pas de souci, il y en aura certainement mais jusque là, ça va.

Revenons sur le choix de Raphaël Ibanez comme capitaine...

F.P. : J'ai l'impression que ça perturbe plus l'extérieur que le groupe... Pour moi, c'est un choix logique, je n'ai pas joué avec l'équipe de France depuis un an. Raphaël était le capitaine pendant cette période et le groupe a vécu des choses ensemble. C'est normal que la priorité aille à celui qui a vécu ces choses-là. J'aurais été le capitaine d'entre les Coupes du monde. Et franchement, je laisse mon égo de côté car c'est plus important que l'équipe marche. On s'entend bien avec Raphaël, il n'y a aucune jalousie.

C'est une occasion pour vous concentrer sur votre jeu ?

F.P. : Non, je ne vais rien changer. Raphaël a besoin de relais donc grâce à mon expérience je peux amener des choses à l'équipe, au groupe. Le but, c'est qu'il y ait un capitaine et que tout le monde le suive jusqu'au bout. Et quand il y aura des moments difficiles, et forcément il y en aura, que chacun amène sa pierre à l'édifice.

Ce stage, c'est aussi l'occasion de souder le groupe...

F.P. : On essaie surtout de se préparer physiquement. C'est primordial. Le but c'est d'être en altitude pas de profiter des distractions. On est là pour bosser mais à travers la souffrance éprouvée ensemble pendant les exercices, on crée des liens entre les joueurs. Si ça continue à se passer comme ça, ça ira bien. Si certains veulent essayer de faire la meilleure performance possible au détriment du groupe, peut-être que ça sera un peu plus dur...

Vous sentez l'attente du public ?

F.P. : On se sent soutenu, les gens en parlent. Il a fallu justement en parler pour que tout le monde soit au courant. Maintenant ça y est les Français sont au courant. Il ne faut pas non plus croire que ça arrivera comme ça. Il faudra gagner les premiers matchs pour déclencher un véritable enthousiasme. Ce qui compte pour nous, c'est la compétition. Si on peut profiter de la vague, on en profitera. L'évènement qu'il y a autour, on ne doit pas le vivre, on doit vivre l'événement sportif.

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