Hernandez: "Ne pas se relâcher"

Par Rugbyrama
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Titulaire à l’ouverture, le joueur du Stade Français, Juan Martin Hernandez, s’attend à un match compliqué face aux Irlandais. Selon lui, l’Argentine doit rester en état d’alerte face à des Irlandais qui abattront dimanche, leur dernière carte.

Juan Martin, cela vous fait quoi d"être en position de force en vue du match de dimanche face à l"Irlande ?

Juan Martin Hernandez : Je ne pense pas qu'on est en position de force. Cela va être un match entre deux équipes de même niveau. L'Irlande va jouer pour marquer les quatre essais, prendre le bonus et ce sera vital pour elle. Nous, on doit rester appliqués et concentrés sur notre jeu, notre stratégie pour ne pas laisser ce scénario-là se produire.

Là, vous êtes plus proche que jamais de la qualification. Vous les voyez quasiment les quarts de finale...

JMH : Non, le match il faut le jouer. Et tout peut arriver. Oui, c'est vrai, on a plus de chances de se qualifier que les autres équipes de la poule mais il ne faut pas que l'on se relâche. Le match face aux Irlandais sera plus dur que celui que l'on a joué face à la France. L'équipe d'Irlande cherchera à marquer les quatre essais, ils vont tout donner, c'est leur dernière chance.

Avoir tout un Parc des Princes contre vous, cela ne va pas être évident à gérer...

JMH : On a joué comme ça depuis le début de la Coupe du Monde. Maintenant, on y est habitué. Je ne pense pas que cela va entamer le mental de l'équipe. On sera capable d'oublier ce qui se passe dans le stade. J'ai confiance dans mon équipe, on sera capable de faire abstraction de tout ça.

Ces Irlandais passent pour le moment à côté de la Coupe du Monde. Vous les croyez capables de se réveiller ?

JMH : Bien sûr, ils ont des joueurs de grande qualité. Même s'ils n'ont pas gagné lors du dernier tournoi des VI Nations, ils ont mieux joué que les autres équipes. C'est sûr que la poule (D) dans laquelle on se trouve est très dure. Il y a la France, la Géorgie a fait de très bons matchs. Il ne faut pas non plus critiquer le jeu irlandais. Cela peut arriver aux autres équipes. C'est une Coupe du Monde, il y a beaucoup de facteurs qui influent. Il ne faut pas oublier qu'il y a d'autres nations qui jouent, donnent tout pour ne pas laisser jouer les Irlandais.

Vous aviez eu un plan de jeu bien défini contre la France. Ce sera pareil contre les Irlandais ?

JMH : Peut-être, peut-être pas. Tout va dépendre de leur entame de match, de la manière avec laquelle on va défendre, de la façon avec laquelle on va attaquer. On sait que notre force, c'est la défense. De jouer vite, de sortir très vite en jouant au pied de notre camp et mettre la pression sur l'adversaire, marquer des points en se servant des fautes commises par l'équipe adverse.

En 2003, vous jouiez déjà l'Irlande. Là, vous les retrouvez dans un contexte quasi-similaire, avec le même arbitre, M. Honiss...

JMH : Oui, en 2003, l'équipe d'Argentine a très bien joué, c'était même son meilleur match de la phase de poules. Les Irlandais ont gagné en fin de match. C'est comme ça, c'est le rugby. En 1999, on avait gagné, en 2003, c'était leur tour. Donc je pense que cette fois, ce sera la bonne. Maintenant, l'arbitre, c'est un joueur en plus qui fait son match. J'ai confiance. Je pense qu'il fera un bon arbitrage.

Dernière question : physiquement, pour vous, ça va mieux ?

JMH : Oui, très très bien.

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