Maso: "De la confiance"

Serge Betsen (troisième ligne et capitaine).- "J'ai vécu pleinement cette semaine particulière dès l'annonce du groupe mardi. Pour moi et les autres joueurs, c'était un challenge par rapport aux deux premiers matchs. Il fallait continuer sur la même dynamique et ce soir je suis satisfait de mes coéquipiers."

Jo Maso (manager du XV de France).- "Nous terminons les matchs de préparation sans blessé, c'est quelque chose d'hyper important. Nous avons engrangé de la confiance mais il y a toujours du boulot. Nous avons encore du travail jusqu'au 7 septembre même si nous sommes déjà très content des deux mois de préparation."

Dimitri Szarzweski (talonneur).- "J'espère que nos prestations individuelles donneront mal à la tête aux sélectionneurs pour choisir les 22 mais je leur fais confiance pour désigner la meilleure équipe possible. Nous n'avons pas l'habitude de nous préparer autant. Cette intersaison, nous avons eu le temps et on ressent aujourd'hui tout le travail effectué."

Thierry Dusautoir (troisième ligne).- "Je n'avais jamais joué numéro huit mais la mêlée était stable donc ça s'est bien passé. Je me sens bien physiquement. J'avais déjà pu le remarquer la semaine dernière. Je pense que nous pouvons encore progresser car nous allons trouver encore plus d'automatisme et notre travail physique se fera encore plus ressentir quand nous ferons tomber moins de ballons. Il faut continuer à travailler car pour l'instant nous n'avons rien gagné."

Sébastien Chabal (seconde ligne).- "Je me suis senti bien au poste de deuxième ligne. J'ai trouvé mes repères et je suis content d'avoir pu tenir 80 minutes car il y a eu beaucoup de mêlées. Avec trois victoires, nous avons acquis de la confiance et montrés qu'on sera là. Mais attention, il faut continuer à travailler pour réaliser un grand match le 7 septembre contre l'Argentine. Maintenant, nous avons deux jours pour nous ressourcer. C'est important, car après, ce sera vraiment parti."

Gareth Jenkins (sélectionneur pays de Galles).- "On ne sait pas trop où on en est. Il ne m'a pas semblé que nous ayons beaucoup souffert physiquement. Ils ont simplement été plus réaliste que nous. Nous avons eu des ballons et nous n'avons pas su les concrétiser, c'est tout ce que je veux retenir. Je vous le répéte la Coupe du monde n'a pas commencé."

Jonathan Thomas (capitaine pays de Galles).- "Entre l'intensité qu'on mit les Français aujourd'hui et les Argentins il y a huit jours, il y a un monde."