Mas à plein temps

Par Rugbyrama
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Sylvain Marconnet forfait, Nicolas Mas intègre le groupe des trente. Une officialisation tardive mais qui ne pose aucun problème au staff de l'équipe de France.

Sylvain Marconnet a quitté le groupe France. C'est évidement une grande perte mais la vie à Marcoussis doit continuer. "Nous devions faire attention à notre réaction lors de l'annonce du forfait de Sylvain", confirme le manager Jo Maso, "car Nicolas est là et il faut le respecter". Effectivement le pilier perpignanais est avec les Bleus depuis le début du mois d'août. Il partage leur quotidien et les feuilles de matchs depuis trois semaines.

Pourtant, Nicolas Mas n'a pas participé à la lourde préparation physique du mois de juillet mais cela ne semble pas contrarier le manager tricolore. Pour lui, le joueur de l'Usap est au même niveau que ses camarades : "Avec l'ensemble du staff, nous nous sommes demandés si nous n'aurions pas dû commencer la préparation avec 31 joueurs mais je crois que nous ne voulions pas polluer l'ambiance du groupe".

Un joueur qui veut prouver

Le sérieux de Nicolas Mas qui a évité les soirées barbecue et les après-midi plage pendant le mois de juillet semble avoir ôté les derniers doutes du staff tricolore : "Il est arrivé hyper affuté" , s'enthousiasme Jo Maso. "Il n'avait aucun problème de surpoids car il s'est entraîné quotidiennement. Lors de l'annonce de la liste des trente nous lui avions signifié qu'il nous rejoindrait si jamais Sylvain n'était pas prêt à temps alors il s'est entraîné dur de son côté". Son entrée en jeu à Marseille prouve que le joueur de 27 ans est en forme.

Mais avec seulement quatre piliers dans l'effectif, le problème majeur posé par le forfait de Sylvain Marconnet est de savoir qui pourra suppléer Olivier Milloud en numéro un : "A Cardiff, nous voulons voir Nicolas à gauche car nous savons qu'il est bon à droite. La différence entre les deux joueurs, c'est que Sylvain compte 71 sélections alors que Nicolas est néophyte à ce niveau. Mais nous gagnons un joueur qui veut prouver. Il est dans la même situation que Thierry Dusautoir qui était arrivé par défaut."

L'envie pour compenser l'inexpérience. Un pari osé mais obligatoire pour les Bleus qui n'ont pas d'autre solution même si Pieter De Villiers avait connu sa première sélection avec le numéro un dans le dos : "C'était il y a très longtemps", sourit le pilier parisien, "c'était pour dépanner lors de la Coupe du monde 1999 et je pense, qu'aujourd'hui, Nicolas est une bien meilleure solution" . Le dernier match de préparation à Cardiff servira à confirmer les espoirs des Bleus.

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