Carter, la perle noire

Par Rugbyrama
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Chaque semaine, notre site vous présente l'une des stars à suivre du prochain Mondial. Place au Néo-Zélandais Daniel Carter cette fois. Considéré comme l'un des meilleurs ouvreurs de tous les temps, il compte mener les siens vers le titre suprême.

Ses prestations sous le maillot néo-zélandais pendant les derniers Tri-Nations ont un peu défrayé la chronique. Beaucoup le jugeaient en-dessous de son meilleur niveau, celui qui lui a permis d'être élu meilleur joueur du monde en 2005 par l'IRB. Les interrogations portaient notamment sur sa capacité à être le meneur de jeu des grands All Blacks.

Puis, il avait répondu. Après un début de tournoi difficile, il avait rassuré contre l'Afrique du Sud mi-juillet. Une semaine plus tard, contre les Australiens pour la "finale" de la compétition, il avait carrément assuré. D'ailleurs, si la presse s'était enflammée, Daniel Carter était resté serein : "Je n'ai rien changé et j'en tirerai les bénéfices tôt ou tard, avait-il déclaré alors que les critiques fusaient. C'est juste une question de temps vu tout le travail que j'effectue en-dehors du terrain."

Depuis, il continue de bosser. Comme un fou. Comme tout le monde à quelques jours du début de la Coupe du monde. Les All Blacks veulent la faire leur, vingt ans après leur dernier titre. L'ouvreur des Crusaders aussi. Il a vécu la désillusion de 2003 et la demi-finale perdue contre l'Australie. Il était remplaçant à ce moment-là. Cette fois, ce sera lui qui mènera le jeu des favoris dans la course au titre. Une lourde charge, qu'il portera sans sourciller. Il s'y est préparé : "Je mentirais si je disais que je n'ai pas énormément pensé à cette Coupe du monde. Il a toujours été dans un coin de mon esprit cette année. La saison a tourné autour de lui et tous mes efforts se sont dirigés vers lui."

Daniel Carter ne veut pas passer à côté d'un Mondial qui ne lui fera pas de cadeau. Toutes les caméras du monde seront tournées vers lui, le prodige, le beau gosse (icône d'une marque de slips et élu homme le plus sexy de l'année en Nouvelle-Zélande). A 25 ans et déjà 41 sélections, il pourrait être LA star incontestée de la Coupe du monde à venir. Il est bien parti pour ça en tous les cas.

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