Mortlock: "Ça va être énorme !"

Par Rugbyrama
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Le trois-quarts centre et capitaine de l'Australie Stirling Mortlock estime que le quart de finale contre l'Angleterre à Marseille, revanche de la finale de l'édition 2003 remportée par le XV de la Rose, va être un "match énorme".

Est-ce le match le plus important de l'Australie cette saison ?

STIRLING MORTLOCK: Clairement. La Coupe du monde, c'est le top du rugby et c'est notre premier match en mort subite du tournoi, donc c'est un match énorme. Il faut bien l'aborder mentalement, c'est le plus important. C'est le genre de match pour lequel tu joues au rugby.

A quel type de défi vous attendez-vous contre l'Angleterre ?

S.M: Un gros défi ! Leurs avants sont dominants, leur pack est probablement N.1 ou N.2 dans le monde au niveau de la conquête: leur mêlée est excellente, leur touche fonctionne très bien et ils sont forts sur les renvois.

Craignez-vous que votre première ligne ne soit pas à la hauteur ?

S.M: Pas particulièrement. Ces dernières années, nous avons intégré des jeunes premières lignes et ils ont fait beaucoup de progrès. Ils savent que ce sera un gros challenge, c'est un énorme test pour eux.

Comment allez-vous faire pour soulager Berrick Barnes de la pression que les Anglais ne vont pas manquer de lui mettre ?

S.M: La meilleure façon de réduire la pression sur lui, c'est d'exécuter notre plan de jeu. Après, Matt Giteau, George Gregan et moi sommes là pour l'aider à garder la tête froide. Mais le N.10 est la cible de l'adversaire dans tous les matches. Personne ne veut les laisser jouer et ils sont souvent testés. Ce n'est pas nouveau et ce sera le cas ce week-end.

Personne dans l'équipe d'Australie ne veut parler de revanche de la finale 2003. C'est votre cas aussi ?

S.M: Je ne crois pas que ce soit une revanche. Les deux équipes sont différentes, quatre ans ont passé et une victoire samedi ne nous fera pas revenir le trophée. En tant qu'équipe, nous n'avons pas parlé de 2003, on se concentre uniquement sur le présent, pas le passé. Mais moi, personnellement, une part de ma motivation viendra certainement de cette défaite.

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