Ça monte, ça monte…

Par Rugbyrama
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Depuis leur arrivée lundi soir à Val d’Isère, les Bleus peuvent mesurer l’attente qu’ils suscitent auprès du public. Tous s’accordent à dire que l’engouement ira crescendo… s’ils ne manquent pas le début de la compétition.

A tout moment de la journée, ils sont là bravant le froid et la pluie. "Ils arrivent, ils arrivent". Ils, ce sont les joueurs de l'équipe de France. A chacune de leur sortie, ils sont mitraillés par les appareils photos et assaillis par plusieurs dizaines de personnes qui se massent devant leur hôtel. Les enfants viennent en quête d'autographes et rêvent d"apercevoir Sébastien Chabal. Le deuxième ligne tricolore provoque même quelques "c"est lui, c"est Chabal". Evidemment, la nouvelle de la présence des Bleus - affichée à l"entrée de la ville - a vite fait le tour de la station et ils sont de plus en plus nombreux à guetter le XV de France.

Cet engouement, que les joueurs n'avaient pas pu constater dans leur "Marcatraz" essonnien, a fait réagir plusieurs Tricolores. "C'est sympa de les voir malgré la pluie, avoue Vincent Clerc. On sent que les gens ont envie de vivre cette Coupe du monde avec nous. Ils ont comme référence le Mondial de football en 1998. Ils croient en nous et c'est motivant". Même son de cloche chez Fabien Pelous. "On se sent soutenu, les gens en parlent. Il a fallu justement en parler pour que tout le monde soit au courant. Maintenant ça y est les Français sont au courant".

Clerc : "Un devoir"

Mais qui dit soutien dit aussi espoirs. Les joueurs ne veulent pas se mettre la pression inutilement mais ils savent qu'ils sont attendus au tournant. "Il ne faut pas non plus croire que ça arrivera comme ça, renchérit Pelous. Il faudra gagner les premiers matchs pour déclencher un véritable enthousiasme. Si on peut profiter de la vague, on en profitera" . "Les gens sont derrière nous et j'espère sincèrement qu'ils le seront de plus en plus, explique Lionel Beauxis. Pour ça, il ne faudra pas se louper..."

"On a un vrai devoir vis-à-vis d'eux, lance même gravement Clerc. On doit faire quelque chose d'exceptionnel mais il ne faut pas oublier de répondre à nos attentes avant ". Devenir champions du monde, assurément, ce que rappelle un Pelous très sérieux. "Ce qui compte pour nous c'est la compétition. L'évènement qu'il y a autour, on ne doit pas le vivre, on doit vivre l'évènement sportif". A Val d'Isère, le match d'ouverture du 7 septembre paraît encore loin mais il est déjà dans toutes les têtes. Dehors sous la pluie, les supporters n'attendent qu'une chose. Pouvoir s'enflammer plus encore...

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