Toulouse n'a pas retenu la leçon

Par Rugbyrama
  • Médard - Toulouse Ospreys - 15 décembre 2012
    Médard - Toulouse Ospreys - 15 décembre 2012
Publié le Mis à jour
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Apathique et brouillon, Toulouse est retombé dans ses travers passés et s'est incliné aux Ospreys (17-6). Les Haut-Garonnais perdent la tête de la poule 2.

Un essai refusé à Tolofua après un ballon porté dévastateur (75e), une mêlée à cinq mètres perdues (76e), un deux contre un manqué par Clerc pour Médard à l’ultime seconde de la partie... Voilà des images qui résument parfaitement les 80 minutes toulousaines face aux Ospreys. Si cela n’a pas voulu sourire, Toulouse est surtout passé à côté de son match. Tout simplement... et malheureusement. Car au final, après trois succès lors des trois premières journées, les Toulousains se sont compliqués la tâche dans une poule relancée où Leicester a pris les devants. Le quart de finale à domicile est désormais devenu hypothétique, la qualification plus qu’incertaine avec un dernier déplacement à Leicester...

Privés de ballons une grande partie du match, condamnés à défendre et à subir les vagues offensives galloises, les Rouge et Noir ont littéralement sombré, incapables d’afficher la maîtrise qui avait globalement été la leur la semaine dernière.

Walker affole Toulouse

Il n’aura fallu que quelques minutes pour les faire vaciller. Le temps pour Walker, la bombe des Ospreys, de semer la panique par sa vitesse et ses crochets. Pendant un peu plus de cinq minutes (59e-65e), les Gallois mettront le grain de folie qui manquait à la rencontre. Durant ce laps de temps, les Toulousains ont littéralement pris l’eau. Une occasion d’essai (59e), un carton jaune pour un plaquage haut de Bouilhou (12-6, 60e), un essai de la flèche galloise qui déposait Huget d’un cadrage-débordement d’école (17-6, 62e) et une occasion de Beck avortée par un sauvetage catastrophe de Fickou dans l’en-but (65e). Rien que ça !

Et pourtant, les Rouge et Noir avaient tenu la barre jusqu’alors en ne virant au repos qu’avec trois points de retard (9-6). Une aubaine pensait-on après un premier acte passé à défendre, plutôt bien d’ailleurs. Car pour le reste, le bilan était loin d’être reluisant. Une forte indiscipline (7 pénalités concédées), une fébrilité inhabituelle du triangle arrière sur les ballons hauts, des gestes bêtes (carton jaune pour Albacete, 25e).

Hormis des ballons portés dévastateurs mais trop peu nombreux, Toulouse n’a pas été capable de déstabiliser son adversaire, bien plus fringant que la semaine dernière. Et le regain de forme du début de seconde période, aussi timide que stérile n’aura été qu’un feu de paille malgré une discipline retrouvée (2 pénalités). La suite, à savoir l’impossibilité de mettre des bâtons dans les roues de Gallois survoltés et un baroud d’honneur mené en vain pour obtenir le point de bonus défensif, on la connaît. Et la gueulante de Guy Novès et de son staff n’a pas dû tarder...

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