Parra: "On espère que le public va pousser énormément"

Par Rugbyrama
  • Morgan PARRA - clermont montpellier - 6 avril 2013
    Morgan PARRA - clermont montpellier - 6 avril 2013
Publié le Mis à jour
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En conférence de presse, c’est un Morgan Parra apaisé qui a répondu aux questions. Une certaine sérénité se dégageait du demi de mêlée international de Clermont avant la demi-finale de H Cup contre le Munster. Le calme avant la tempête ?

Quel sentiment à l’entrainement avant le rendez-vous de samedi ?

Morgan PARRA: Le plaisir d’aller à l’entraînement et le plaisir de se retrouver tous ensemble à travailler pour trouver les repères pour samedi. Donc de la joie, du plaisir, après un peu de stress aussi de se blesser pendant l’opposition. Mais personne n’a été touché, donc c’est parfait.

Qu'avez vous observé concernant le jeu du Munster ?

M.P: C’est une équipe qu’on connait qui pratique un jeu typiquement irlandais. Très impliquée dans le défi, pour essayer de casser les adversaires sur plusieurs temps de jeu car elle sait aussi très bien tenir le ballon et qui ne s’expose pas dans son camp. On est prévenu.

Le niveau d’excitation est le même que l’an dernier ou avec l’expérience vous abordez ce match différemment ?

M.P: Il y a peu de stress. Mais sur la préparation du match en lui-même, on a pris les choses un peu plus en main, notamment sur la vidéo, sur les repères pour essayer de mieux communiquer entre nous et avec les coachs pour trouver un maximum de solutions. L’an dernier on a appris, donc cette année on espère ne pas retomber dans les travers qui nous avaient fait défaut il y a un an comme la timidité et peut être aussi le manque de lucidité par moment.

Être premier du Top 14 est-il en plus dans l’approche de ce match ?

M.P: On avait besoin de cette victoire face à Toulouse mais nous n’avons pas fait non plus un très grand match. On a fait une bonne première mi-temps, où nous avons trouvé des solutions et réussi à marquer sur nos temps forts. Après, défensivement on a pas été bons, on a reculé. Des choses qu’il ne faudra pas reproduire samedi face au Munster qui est un peu similaire à Toulouse dans la densité du paquet d’avants. On a nos repères, on a trouvé des solutions, maintenant il faudra les mettre en place samedi.

Un mot sur le cas O’Connell ?

M. P: Non, je pense que nous joueurs, cela ne nous regarde pas. On a la chance de pouvoir jouer ce match, cette demi-finale, devant notre public. O’Connell ou pas, je pense qu’il aurait été remplacé par un joueur du même calibre donc ça ne nous regarde pas.

Comptez vous sur le rôle du 16e homme ?

M.P: Le public a toujours fait l’effort. On essaye nous de leur rendre au maximum sur le terrain. On espère que passera samedi ce sera la même chose sur le terrain. Après, quand on voit le Munster qui a un public qui se déplace toujours en grand nombre, tout comme le nôtre, on espère que ça va pousser énormément car on a besoin de ce public pour faire un grand match.

Clermont pourra compter sur Sitiveni Sivivatu, pouvez-nous un peu nous parler de lui ?

M.P: Il a mis un an pour prendre ses repères ici, apprendre la façon de jouer, de travailler. Mais nous avons nous aussi appris grâce à lui. Nous on sait bien le trouver sur le terrain car on sait comment il bosse, comment il travaille sur le terrain. C’est quelqu’un qui a énormément d’expérience, qui nous apporte beaucoup dans la vie du groupe, sur le terrain mais aussi en dehors.

N’est ce pas difficile de jouer avec des ouvreurs différents tous les week-end ?

M.P: Non car aujourd’hui il y a une grosse qualité au poste avec Skrela, James ou Delany. Ce sont des gens qui sont capables d’occuper ce poste à lourde responsabilité et qui savent aussi énormément communiquer et je pense qu’un neuf a besoin qu’on lui parle énormément sur le terrain, dans le jeu et aujourd’hui ils sont capables de le faire tous les trois.

A l’approche des grands rendez-vous de la saison, comment est l’ambiance dans les vestiaires ?

M.P: Ca monte tranquillement, mais je pense qu'aujourd’hui n’importe quel joueur, à l’approche des phases finales, s'il n’a pas envie de se régaler, de venir avec le sourire à l’entrainement, il n’a rien à faire dans ce groupe. Aujourd’hui on est tous conscient de la chance qu’on a de jouer cette demi-finale. Donc on va essayer de faire un gros match, d’appliquer tout ce que l’on a vu cette semaine à l’entrainement, à la vidéo pour n’avoir aucune appréhension samedi.

 Vern Cotter a-t-il changé quelque chose au moment des phases finales dans sa préparation ?

M.P: Non car entre nous déjà on essaye de s’imposer un certain degré d’exigence aux entrainements. Après la façon de travailler reste la même. On essaye de trouver un maximum de repères entre les joueurs avec le staff, lors des séances vidéos et ensuite de l’appliquer sur le terrain. Après on a pas tout changé parce qu’on joue le Munster samedi. On va garder nos qualités et corriger nos défauts de samedi dernier qui ont été principalement défensifs et on va essayer de s’accrocher samedi surtout. 

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