Vengeance à Londres

Par Rugbyrama
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Battu à domicile pour la premère fois de son histoire européenne, le Stade français doit s'imposer sur le terrain des Harlequins pour continuer sa route en Coupe d'Europe. Un premier match couperet mais les Parisiens ont des raisons d'espérer.

La formule un du Stade français est donc allée faire un tour dans le bac à sable. Une sortie de piste inattendue face aux Harlequins (15-10) mais le point de bonus défensif, maigre consolation, a évité un crash bien plus important. Paris est encore en mesure de compenser cette perte de temps pour arracher finalement une qualification pour les quarts de finale. Mais reprendre la tête de la poule 4 passe par une victoire à Londres face à ces mêmes diablotins d'Harlequins. En revanche, une défaite en terre anglaise ce samedi sonnerait l'hallali des espoirs franciliens.

Une mission loin d'être impossible pour le club de la capitale qui a fait de cette compétition un objectif prioritaire. Les raisons de croire en un succès sont nombreuses. Malgré la défaite au Stade de France, les joueurs d'Ewen McKenzie ont dominé des adversaires contraints d'attendre les fautes adverses pour toucher un peu le cuir. Une domination outrageuse , notamment pendant le premier quart d'heure, qui aurait dû étouffer des Anglais à la dérive. "Quand on regarde la physionomie de la rencontre, j'ai le sentiment que nous leur avons donné la victoire", analysait le troisième ligne Pierre Rabadan. Un constat cruel qui a néanmoins l'avantage de démontrer une nouvelle fois que le Stade français a les moyens de battre les Harlequins.

Pour cela, les Parisiens devront soigner la finition. A Saint-Denis, elle était digne d'une mauvaise usine chinoise, à Londres, la haute couture doit reprendre ses droits. Samedi dernier, face à une défense très agressive, les coéquipiers de Juan Hernandez ont multiplié maladresses et cafouillages. Un réalisme dans les chaussettes alors que ces mêmes joueurs avaient démontré lors de leur dernière sortie en Top 14 (à Biarritz) qu'une demi-occasion leur suffisait pour franchir la ligne d'essai. C'était d'ailleurs leur marque de fabrique lors des sept premières journées du championnat qui s'étaient soldées par autant de succès. Ce ne serait donc qu'un match sans. C'est en tout cas ce que veux croire Juan Manuel Leguizamon : "Je suis assez optimiste. Nous devons avoir confiance dans notre système et l'imposer à Londres. C'est juste une affaire de concentration pour parvenir à rendre nos actions payantes."

Enfin, le Stade français devra certainement mieux maitriser le huit de devant anglais qui s'est avéré conquérant en mêlée fermée et rusé dans les airs. La rentrée du deuxième ligne Arnaud Marchois, qui avait dû céder sa place vingt-quatre heures avant la première manche, est aussi une raison de croire en une vengeance parisienne. Une vengeance nécessaire.

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