Heymans : "Aucune limite"

Par Rugbyrama
  • cédric heymans toulouse 2010-2011
    cédric heymans toulouse 2010-2011
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Volontairement muet depuis le début de l’année 2010, l’ailier ou arrière international Cédric Heymans (32 ans, 54 sélections) a fait ce mardi un détour par la traditionnelle conférence de presse qui précède chaque rendez-vous européen du Stade toulousain, qui jouera à Newport samedi (18h30).

Cette conférence de presse a été l’occasion pour l'ailier de s’exprimer sur l’arrivée de Rupeni Caucaunibuca, concurrent potentiel. Et sur sa forme. Sous contrat jusqu’en juin 2012, Cédric Heymans est toujours d’attaque. En attendant son premier essai cette saison.

Considérez-vous Rupeni Caucaunibuca comme un centre ou un ailier ?

Cédric HEYMANS : C’est une question que je ne me pose vraiment pas. S’il est bon au centre, il jouera au centre. S’il est bon à l’aile, il jouera à l’aile. Après, avec Agen, je l’ai vu jouer plus souvent à l’aile qu’au centre. Mais c’est à lui qu’il faudra poser la question pour savoir où sont ses envies.

Caucaunibuca est parti d’Agen, critiqué par une partie de l’effectif. Qu’est ce que cela vous inspire ?

C.H. : Rien. L’histoire de Caucaunibuca à Agen, je m’en fiche. Ce qui nous intéresse à Toulouse, c’est la façon dont il va se comporter ici. Je pense, de façon très professionnelle. Je suis juste attentif à ce qu’il pourra nous apporter sur le terrain et en dehors.

Vous êtes un groupe très soudé. L’arrivée d’un nouveau joueur est-elle un choc ?

C.H. : Non. Le club a toujours fonctionné ainsi : il y a toujours très peu d’arrivées en début de saison. ..

La ligne arrière a quand même connu du changement en peu de temps avec Lakafia, Delasau…

C.H. : Delasau est arrivé en cours de saison dernière. C’était peut être en avril. Mais quand tu as la personnalité qu’il a, c’est assez simple de se fondre dans un groupe. On a eu l’impression que ça faisait un moment qu’il était là. C’est un garçon qui ne pose pas de souci. Il est admirable. Je le répète, pour la vie d’un groupe, il ne pose aucun problème.

Vous commencez à avoir l’habitude de voir débarquer tous les ans de nouveaux joueurs…

C.H. : Oui. Un centre ou un ailier, je ne sais pas (Il sourit) Tantôt présenté comme un ailier qui joue au centre, tantôt présenté comme un centre qui joue ailier.

Malgré l’émergence de jeunes aux dents longues vous accumulez les matchs…

C.H. : On s’accroche.

Vous êtes-vous fixé des limites ?

C.H. : Aucune. Mon corps me dira, ma tête, mes envies, ce que je veux faire après le rugby, les opportunités que je vais avoir. Je ne me pose pas ce genre de question.Mentalement ça va très bien. Et physiquement, il y a longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien.

"Gagner avant tout" comme philosophie actuelle du Stade toulousain. Peut-on parler de nouveauté ?

C.H. : Cette réflexion n’est pas nouvelle. Pour moi ça a toujours été le cas. On se déplace toujours pour faire des résultats.

"Le risque c’est de ne pas jouer" : votre credo est-il intact ?

C.H. : Bien sûr . On ne rentre pas sur terrain en se disant : aujourd’hui, on ne produit pas de jeu. C’est ancestral.

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