Biarritz dans ses travers

Par Rugbyrama
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C'est encore l'indiscipline qui a couté son match à Biarritz sur la pelouse de Gloucester (22-10), ce week-end. Une mauvaise habitude que les Basques devront gommer au plus vite sous peine de dire adieu aux quarts de finale de Coupe d'Europe et à une bonn

Biarritz a gagné sur un point samedi face à Gloucester. Au nombre de pénalités. Un 15-4 cinglant qui malheureusement ne lui rapporte rien, si ce n'est des maux de tête. Si les Basques ont perdu en Angleterre, c'est donc en grande partie à cause de leur indiscipline. Jacques Delmas, Jérôme Thion, Benoit August... tous les acteurs du BO l'ont reconnu après la rencontre. "Il y avait une opportunité d'au moins prendre le bonus défensif, voire de l'emporter", reconnait le deuxième ligne biarrot. On a été beaucoup pénalisé. Il faut qu'on soit plus disciplinés car il y avait la place de passer".

Ce n'est pas la première fois que les Biarrots sont victimes de leur comportement. En championnat, à Dax, ils avaient également été leurs propres bourreaux (30-18). Trop de fautes dans les rucks qui, cette année, ont des conséquences bien plus importantes en raison des nouvelles règles. "C'est à nous de nous mettre moins à la faute sur les rucks, ajoute Thion. Il faut faire évoluer notre jeu". "On savait que ça allait se jouer sur la discipline, ajoute Delmas. "On a manqué de discipline dans le combat et on prend dix points pendant l'exclusion de Jérôme Thion".

Calvisano pour se faire pardonner

A la décharge des Biarrots, on pourrait suggérer que l'arbitrage de Monsieur Allan n'a pas été spécialement "équitable". Il n'empêche, les hommes de Jacques Delmas ont donné le bâton pour se faire battre. "Ils ont été beaucoup pénalisés , reconnaît le Français de Gloucester, le talonneur Olivier Azam. Les règles ont changé et les interprétations des arbitres changent chaque semaine. On avait pris le parti de ne pas trop contester les rucks" . Les Basques auraient-il encore du mal avec les nouvelles règles? Possible, même si le mal semble plus profond.

La venue de Calvisano, laminé à domicile par Cardiff (20-56), sera donc l'occasion de rectifier le tir et de rebooster le moral des troupes. Mais seule une victoire à cinq points permettrait aux Basques de repartir de l'avant. Tout autre résultat serait considéré comme un échec. Les Basques ont beaucoup à se faire pardonner, notamment à leurs supporters. Et s'ils veulent leur offrir un quart de finale au stade Anoeta de San Sebastian, ils devront régler ce problème de discipline. Le reste viendra tout seul. Comme ce fut le cas devant Montpellier (46-5) ou Castres (32-17).

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