Reilhac : "À nous les jeunes, d’apporter notre folie et notre insouciance"

  • Champions Cup - Yvan Reilhac (Montpellier)
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  • Champions Cup - Antoine Guillamon (Montpellier) face à Edimbourg
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  • Champions Cup - Louis Picamoles (Montpellier) contre Edimbourg
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CHAMPIONS CUP - Vendredi, les Héraultais joueront un "huitième de finale" à Edimbourg, invaincu dans son antre cette saison et qui reste sur une série de six succès. Condamnés à l’exploit pour se qualifier en quart de finale (une victoire suffit au MHR, sauf en cas de double bonus décroché par les Ecossais.

Dans ce cas, il doit prendre le bonus offensif pour se qualifier), les Cistes sont face à leur plus gros défi de la saison. Le centre polyvalent de vingt-trois ans (dans le groupe vendredi) fait le point.

Rugbyrama : Vous allez découvrir vendredi Murrayfield, un stade mythique et une ambiance à part. Dans quel état d’esprit êtes-vous avant ce grand rendez-vous ?

Yvan Reilhac : Murrayfield est clairement une référence en termes de stade dans le monde. C’est le genre d’enceinte que je vois d’habitude que sur France 2 pour les matchs internationaux. Donc y aller, c’est vraiment beau pour moi. Même si je ne pense pas que ce sera la même ambiance que lorsque l’Ecosse joue. On en a discuté cette semaine avec nos coachs et les joueurs qui ont déjà joué là-bas et ils nous ont présentés un stade et une pelouse magnifiques. J’ai hâte d’y être.

Champions Cup - Antoine Guillamon (Montpellier) face à Edimbourg
Champions Cup - Antoine Guillamon (Montpellier) face à Edimbourg

Qu’est-ce que les jeunes comme vous, ou encore Arthur Vincent et Vincent Giudicelli, peuvent-ils apporter à l’équipe lors de ce match couperet ?

Y.R : Notre rôle est d’apporter un peu notre insouciance, notre folie et notre envie de jouer, sans trop en faire non-plus, pour ne pas se perdre et sortir ainsi du plan de jeu fixé. Après, on ne doit pas se mettre trop de pression négative. Il faut voir le stade et l’enjeu comme une chose positive, la cerise sur le gâteau ! Pour le reste, on doit préparer ce rendez-vous comme un mach de phases finales. Car seul un succès peut nous permettre de nous qualifier.

Quelle sera selon-vous la clé pour décrocher cette victoire ?

Y.R : Nous savons très bien que dans ce genre de match, c’est la discipline qui fait la différence. Face à Newcastle le week-end dernier, nous avons concédé trop de fautes bêtes ou d’en-avants évitables. Des petits détails qui ne pardonneront pas à Edimbourg. Nous allons donc travailler dessus cette semaine pour être disciplinés vendredi.

Mais comment y parvenir le jour J ?

Y.R : Déjà, il ne faudra pas trop s’affoler quand on arrivera à franchir et à percer le rideau défensif, car c’est à ce moment-là qu’on fait le plus d’erreurs techniques. Si l’équipe affiche de la sérénité, que chaque individualité connaît son rôle et respecte le plan de jeu, on trouvera une précision optimale. Et c’est essentiel, car la discipline dépend aussi de ça. En coupe d’Europe, il faut être plus exigeant sur les attitudes dans les rucks par exemple, pour s’adapter à l’arbitrage. Je pense que la qualité de nos sorties de camp sera également très importante pour ne pas jouer sous pression et faire des fautes.

Champions Cup - Louis Picamoles (Montpellier) contre Edimbourg
Champions Cup - Louis Picamoles (Montpellier) contre Edimbourg

Montpellier devra également résister à la vitesse de jeu d’Edimbourg, qui lui avait fait très mal en seconde période à l’aller, malgré le succès (21-15)…

Y.R : J’ai vu leur match contre Toulon et c’est vrai qu’ils sont capables de mettre énormément de rythme. Cette équipe peut aussi s’appuyer sur des joueurs puissants comme le huit Mata, ou l’ailier Van der Merwe, qui jouait chez nous avant et qui aura à cœur de briller. Ils sont à la fois puissants et rapides. Le numéro dix (Van der Walt, NDLR) et l’arrière (Kinghorn) sont eux aussi vraiment très vifs et forts. A nous de les surveiller de près. Après, je pense qu’Edimbourg va tenter de faire beaucoup de large/large pour nous fatiguer et trouver des brèches dans notre défense. Mais nous pouvons résister. Newcastle, qui est certes moins fort que les Ecossais, avait un style de jeu assez similaire et on a réussi à les contrer. A nous de rééditer la même performance en élevant encore notre niveau. Tout en imposant notre puissance

Votre groupe, très irrégulier cette saison, a-t-il réellement le caractère pour réaliser cet exploit en terres hostiles ?

Y.R : Oui, même s’il est vrai que nous avons des résultats en dents de scie jusqu’à présent. Mais c’est le premier vrai match très important de la saison et c’est donc le moment de voir où nous en sommes réellement. Ce match doit apporter des réponses à toutes nos questions. Si nous parvenons à relever ce grand défi, ça peut nous faire énormément de bien pour la suite de la saison en Top14, en plus de nous offrir le deuxième quart de finale en Hcup de l’histoire du club (après 2013, défaite à Clermont). C’est un grand rendez-vous.

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